Energie Renouvelable

Un référentiel d’orientation des curricula remis à l’AED

M. Noupokou (à gauche) reçoit un lot de référentiels des mains de M. Tamégnon.
Un référentiel d’orientation des curricula remis à l’AED

L’Institut de Formation en Alternance pour le Développement en Energies Renouvelables (IFAD-ENR) va bientôt ouvrir ses portes pour la formation des jeunes. Le référentiel des métiers, qui devra aider à bâtir les curricula de formations a été officiellement remis, le 16 Août 2023, à Lomé, par la Synergie des Acteurs des Energies Renouvelables (SAER)-Togo, à l’Agence Education Développement (AED), chargée de la création et de la mise en place des Instituts de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD). Ce référentiel marque ainsi le début de la collaboration entre l’AED et la SAER, tout en renforçant le partenariat entre le gouvernement et le secteur privé.

Membres de la SAER et de l’AED en photo de famille avec MM. Tamégnon, Noupokou et Azoumah (6e, 7e et 9e de la droite).

Le référentiel des métiers pour les Energies renouvelables, reçu, le 16 Août 2023, par l’Agence Education Développement (AED) est élaboré par l’équipe mixte de la Synergie des Acteurs des Energies Renouvelables (SAER)-Togo et l’AED. Ce document, décliné en activités, tâches et opérations précises, prend en compte les besoins et exigences spécifiques du secteur des Energies Renouvelables. Il est essentiellement tourné autour de trois types d’Energies Renouvelables à savoir : Solaire, Eolienne et Bioénergie, qui sont actuellement utilisables ou en phase d’être utilisées sur le terrain.

Selon le président de la SAER-Togo, Pr Yao Azoumah, le référentiel s’articule autour de cinq grandes composantes : les référentiels métiers, les différents aspects ou étapes jugés nécessaires pour mettre en œuvre ces métiers, les tâches à réaliser pour atteindre les objectifs des IFAD. Ce document énonce aussi des recommandations qui encouragent, entre autres, l’actualisation des formations sur une base annuelle et promeut les innovations technologiques locales. Grâce à ce référentiel, la SAER entre dans une dynamique collaborative avec l’AED, a précisé Pr Azoumah. Cette activité, a-t-il indiqué, marque la première étape de la mise en œuvre de l’IFAD-ENR. Car, les entreprises de la SAER sont appelées à accueillir des étudiants pour des stages en entreprises, qui pourront déboucher sur des embauches à l’issue de ce partenariat entre les deux parties.

Transformer le pays vers énergies propres

A l’occasion, le directeur général de l’AED, M. Dammipi Noupokou, a expliqué que la démarche de la création des IFAD part de l’analyse des besoins des professionnels sur le terrain. Elle vise à garantir la qualité de la formation aux apprenants et l’adéquation entre formation et emploi.  Cette démarche, a-t-il souligné, s’inscrit aussi dans la vision du Chef de l’Etat d’offrir aux jeunes une formation pratique et pertinente, afin de   contribuer à la croissance et au développement de la nation.

A l’instar de cet IFAD en création, les futurs diplômés contribueront, de façon significative, à la transformation du pays vers un avenir énergétique durable, a signifié M. Noupokou.  Il a exprimé sa gratitude aux membres de la SAER et à toutes les parties prenantes pour leur engagement et disponibilité dont ils ont fait preuve dans l’élaboration de ces référentiels métiers. Il a aussi remercié le patronat, pour son accompagnement dans les actions de construction de partenariat avec le secteur privé dans la création des IFAD. « Votre implication dans cette démarche reflète la volonté du secteur privé de toujours jouer un rôle dans la conduite des actions de développement de notre pays, le Togo ».

Par ailleurs, M. Noupokou a indiqué que la formation mettra l’accent, au début, sur les énergies photovoltaïques et hydrauliques. Selon lui, des programmes, formations modulaires et continues sont aussi prévues à l’endroit des jeunes déjà opérationnels, pour des remises à niveau.

Le président du Conseil National du Patronat (CNT), M. Raphaël Tamégnon, a salué la démarche traditionnelle de l’AED, dans la création des IFAD. Une démarche qui conforte la position du secteur privé d’accompagner le gouvernement dans l’éducation et la formation des apprenants, en respectant les nouvelles exigences professionnelles.  Selon lui, il est temps qu’à ce 21e siècle, le scientifique soit valorisé, à travers la réorganisation du secteur des Energies Renouvelables, qui est très important dans la vie professionnelle et en milieu industriel.

L’IFAD-ENR, prévu être logé dans l’enceinte de l’IFAD-Bâtiment, va renforcer les trois autres IFAD déjà fonctionnels.

Patouani BATCHAMLA

 

 

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