Environnement

Des acteurs nationaux se forment sur la Gestion des risques chimiques dus aux accidents industriels à Lomé

la table d'honneur à l'ouverture des travaux
Des acteurs nationaux se forment sur la Gestion des risques chimiques dus aux accidents industriels à Lomé

Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières organise, depuis ce mardi, à Lomé, un atelier de formation nationale sur la maîtrise des impacts post-accidentels, suite à un accident industriel. Il entre dans le cadre du projet 41, intitulé « gestion des risques chimiques dans les installations classées dans les pays de la façade atlantique africaine », de l’initiative des Centres d’Excellences de l’UE sur les menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC). L’objectif est de développer les capacités et d’améliorer la bonne gestion des risques chimiques, afin de prévenir l’occurrence des risques graves d’incidents chimiques à l’intérieur et autour des installations importantes contenant des produits chimiques. Dans le sens d’intervenir rapidement et de façon appropriée en cas d’incident chimique, pour limiter l’impact sur la santé humaine et sur l’environnement.

L’atelier de formation nationale sur la maîtrise des impacts post-accidentels suite à un accident industriel, qui prend fin, demain à Lomé, vise à expliquer les notions de base (danger, risques, effet) pour les industries chimiques, à fournir les bonnes pratiques en matière de planification de gestion de crise par les autorités publiques et les industriels. Il veut également développer les bonnes pratiques, pour prévenir et gérer les risques sanitaires, connaître les déterminants des effets post-accident, faire développer les approches et techniques de prévention, de réduction et de traitement des pollutions. Il s’agit aussi de maîtriser les outils de prélèvement et d’analyse, en cas de pollution accidentelle, ainsi que de connaître les techniques pour la reprise d’activités, suite à un accident de pollution.

En effet, selon M. Casimir Nadjo N’Ladon, point focal national NRBC, le Togo s’est inscrit, aujourd’hui, dans le développement durable avec l’émergence industrielle, notamment l’installation des industries chimiques dans la zone franche ou douanière. Ces industries, par accident ou autres phénomènes, peuvent connaître des incidents entraînant des pollutions. Il est, aujourd’hui, question de discuter avec les acteurs, tant de l’administration publique que du privé, des mesures à prendre lorsqu’il y a un accident chimique. Le plus souvent, a-t-il indiqué, ces accidents se signalent par un nuage de fumée dans lequel il y a pas mal d’éléments toxiques qui vont se déposer, soit proche de l’industrie ou loin. Etant donné que ce sont des produits toxiques et persistants, ils vont durer dans ces endroits, si aucune action n’est prise, impactant négativement toute la vie biologique et la population environnante. Il est question, pour M. Nadjo, de savoir catégoriser les sources, d’identifier les voies de transfert et de savoir comment protéger durablement les cibles, à savoir les humains, les bâtiments et tous les autres biens.

 

 

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