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Crise dans le secteur éducatif : Le comité national de dialogue définit son calendrier de discussions

Le ministre Bawara (au micro) a présidé les travaux
Crise dans le secteur éducatif : Le comité national de dialogue définit son calendrier de discussions

Faisant de l’éducation une préoccupation majeure, le gouvernement, dans son ensemble, à travers le Premier ministre Komi Sélom Klassou a, par arrêté, mis sur pied, un comité national de dialogue, afin de discuter régulièrement des problèmes liés au secteur. Ce mardi, 30 Janvier,  a eu lieu  la toute première rencontre des membres qui ont élu un bureau et défini un agenda. Cette disposition vise à amener  tous les acteurs à s’impliquer dans la résolution définitive de la crise qui secoue le secteur éducatif.

Au cours de la rencontre, le comité national a  mis en place un bureau dont le président est M. Gilbert Bawara, membre du gouvernement. La vice-présidence est assurée par la fédération des acteurs de l’éducation  et l’association des parents d’élèves. Les rapporteurs relèvent de l’enseignement confessionnel et des  centrales syndicales. Après la formation du bureau, le comité a défini un agenda. « Nous nous réunirons deux fois par semaine, notamment les jeudis après-midi et vendredis matin et autant de fois que le besoin se fera sentir. Les discussions et les travaux se dérouleront en ayant à l’esprit la situation actuelle du secteur de l’éducation, donc le sens de l’urgence et le souci de bien faire. Car, le Premier ministre et le gouvernement nous ont demandé d’examiner tous les problèmes et tous les défis de manière globale et de rechercher des solutions globales et c’est dans cette optique que le comité mènera ses travaux », a laissé entendre M. Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative entouré de ses collègues Georges Kwaku Aïdam  et Komi Paalamwé Tchakpélé. Il a ajouté qu’une importance sera accordée à tous les sujets esquissés dans l’arrêté du chef du gouvernement. Le comité, a-t-il poursuivi, est  composé de  femmes et d’hommes issus de différentes composantes et entités. Nous avons à l’esprit que c’est un travail d’intérêt général et pour le bien de l’éducation togolaise. Il a exhorté tous les membres à discuter, à formuler des propositions dans un esprit d’ouverture et de respect mutuel. « Les problèmes et les préoccupations que nos frères et sœurs enseignants expriment et qui sont à l’origine des perturbations sont des problèmes que le gouvernement prend à cœur et va traiter avec le plus grand sérieux. Nous invitons donc tous les acteurs à faire prévaloir l’intérêt de notre système éducatif, en œuvrant pour une accalmie et un apaisement afin que les activités pédagogiques puissent continuer », a-t-il laissé entendre. Le pasteur Edoh Luther Dégbovi, membre du comité, a salué cette initiative qui regroupe toutes les couches émanant du système éducatif. « Les trois ministres, les directeurs généraux des ministères, les centrales syndicales et les parents d’élèves, les fédérations des  syndicats et de l’enseignement m’inspirent déjà confiance. Il nous faudra mettre un peu de volonté et de confiance pour travailler à l’aboutissement des objectifs fixés. Ceci, parce que le comité regorge de compétences », a-t-il souligné

Yankolina M. TINGAENA.

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