La rencontre hebdomadaire de la Coordination Nationale de la Gestion de la Riposte (CNGR) contre la COVID-19 avec la presse a eu lieu, mercredi 9 juin 2021, à l’hôtel Lébénè à Lomé. Comme à l’accoutumée, elle a permis au coordonnateur national, le Médecin-Col Djibril Mohaman, de faire le point de la situation de la pandémie au Togo, marquée cette semaine, par une baisse sensible des cas de contaminations. A l’occasion, il a indiqué les démarches à suivre pour une bonne continuation de la lutte, ainsi que des instructions et conseils sur les vaccinations en cours, dans l’optique de l’atteinte d’une immunité collective, au grand bonheur de tous.
Le coordonnateur national de la gestion de la riposte contre la COVID-19, Médecin Col. Djibril Mohaman, face à la presse, a relevé que la courbe de contaminations, ascendante, il y a quelques semaines, a nettement baissé. En effet, les chiffres qui tournaient autour de 1000 cas de contaminations par semaine les mois précédents, ont chuté. Dans le mois de mars, le Togo est parti de plus de 1000 cas par semaine, pour arriver à moins de 100 cas par semaine, en mai. La semaine passée, à savoir du 02 au 09 juin, le pays n’a enregistré que 55 cas, sans décès.
Par ailleurs, 90% des cas enregistrés sont issus du Grand-Lomé, soit 34 contaminations, dont 11 voyageurs. Ce qui démontre, selon le Médecin-Col, qu’il y a une source d’arrivée de cas positifs au sein des voyageurs, malgré leur détention de tests négatifs à leur arrivée. « Le pays n’est donc pas pour autant tiré d’affaire avec la baisse de contaminations constatée, parce que la situation reste sous surveillance accrue, en raison de l’évolution de la pandémie dans certains pays, au plan international et même régional. Le combat doit continuer pour éviter des effets de rebond », a-t-il souligné.
Des avancées à consolider et à renforcer
La baisse des contaminations s’explique, selon le Coordonnateur par deux facteurs : le respect des mesures barrières et restrictives, et la vaccination. Une situation qui est ressentie dans les centres de soins, donnant un temps de répit au personnel soignant, qu’il a de passage, félicité et encouragé. Il a appelé la population à plus de vigilance dans le respect scrupuleux des mesures barrières, surtout dans les bars où le relâchement est beaucoup plus constaté. « La Brigade mixte de surveillance reste mobilisée sur le terrain et veille scrupuleusement au respect des mesures barrières dans les bars, les transports, les lieux de prières et sur les routes. Même vaccinés et si les chiffres baissent, nous devons rester vigilants et faire la vaccination », a rappelé le Médecin-Col Djibril Mohaman.
En matière de vaccination, le coordonnateur national a souligné que le Togo est l’un des pays de la sous-région ayant un taux de vaccination élevé. « Le gouvernement tient sa promesse en rendant disponibles les vaccins. 100.000 doses de vaccin Pfizer sont encore réceptionnées et les équipes se préparent pour chercher la population cible, et les modalités d’administration seront communiquées bientôt. La 2è dose est étendue sur l’ensemble du territoire, depuis mardi, sans oublier l’administration de la 1ère dose en cours dans les Universités publiques. Il revient donc à chaque citoyen de se faire vacciner en fonction du groupe cible auquel il appartient », a-t-il précisé.
Pour la circonstance, le coordonnateur a rappelé que l’opération de la première phase n’est pas suspendue et que les candidats doivent continuer par se faire enregistrer. « Nous attendons d’autres livraisons de vaccins qui vont arriver d’ici fin juillet, car notre objectif, c’est d’administrer des vaccins fiables à un grand nombre de Togolais, d’ici la fin d’année, afin d’atteindre rapidement l’immunité collective, indispensable pour permettre au pays de reprendre toutes les activités », a-t-il souligné.
Peu avant le point de presse, la CNGR a organisé une séance de vaccination de la 2è dose d’Astra Zeneca, au profit des professionnels des médias, pour les prémunir contre la pandémie et leur permettre de continuer par jouer leur rôle d’avant-garde de sensibilisation.
Vincent K HOEDANOU
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