Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Katari Foli-Bazi, a ouvert, le jeudi 13 Avril 2023 à Lomé, les concertations nationales pour la mise en œuvre de la huitième phase opérationnelle du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM-8). Des assises de deux jours qui ont pour vocation de présenter aux différents acteurs les résultats du processus d’implémentation des interventions du FEM, afin de s’accorder sur l’utilisation des ressources allouées par cette institution, au titre du nouveau cycle de financement sur la base des priorités à définir.
Des participants aux concertations.
La planète terre se trouve, de plus en plus, confrontée à de grands défis environnementaux (changements climatiques, perte de la biodiversité, dégradation des terres et diverses sortes de pollutions). Tous ces dérèglements constituent de véritables freins au développement socio-économique, en raison des répercussions catastrophiques que ces défis ont sur les pays. Pour parer à ces conséquences néfastes, le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) organise des interventions en faveur de la sauvegarde. Son entrée dans la huitième phase opérationnelle sur la période 2022-2026, avec des allocations indicatives pour le Togo, a suscité des concertations nationales des parties prenantes dans la mise en œuvre des interventions du FEM. Démarrées hier à l’Hôtel 2 Février, ces réunions servent de cadre d’échanges devant permettre à ces acteurs impliqués de parvenir à un accord sur l’utilisation des ressources mises à disposition pour le nouveau cycle de financement. En effet, au titre de ces allocations, le Togo a reçu 11,54 millions de Dollars US, pour les domaines thématiques de dégradation des terres, du changement climatique et de la biodiversité. Allocations auxquelles s’ajoutent des ressources affichées au guichet des fonds des Pays les Moins Avancés (PMA) pour un montant de 20 millions de Dollars. Ces rencontres visent donc à appeler à une mobilisation des ressources, dans un processus de choix des priorités, pour le montage de projets bancables. Il est aussi question de faire le point sur l’utilisation des ressources des cycles passés et de présenter une esquisse des priorités définies pour arriver à des fiches de projets devant servir à l’élaboration des notes conceptuelles.
Par ailleurs, le secrétariat pour l’environnement va faire des présentations sur les grandes orientations de programmation et les recommandations politiques adoptées lors des dernières réunions de reconstitution de ressources du Fonds pour le compte du cycle.
Créer un impact à grande échelle pour un environnement mondial sain
Toutes les orientations fournies par les accords multilatéraux sur l’environnement visent, selon les stratégies du FEM-8, à créer un impact à grande échelle, tout en contribuant à l’amélioration de l’environnement mondial. C’est pour cela que onze programmes intégrés sont proposés pour promouvoir la reprise bleue et verte, répondant aux aspirations d’un monde sans carbone et sans pollution, pour le bien-être humain et une planète saine.
Dans un déroulé des actions menées par le FEM depuis le démarrage de ses activités au Togo en 2009, le ministre Katari Foli-Bazi en charge de l’environnement, s’est félicité des retombées positives des différentes interventions, avant de souligner que « cette 8e phase opérationnelle, … permettra de consolider nos acquis et de participer au financement des priorités contenues dans la feuille de route gouvernementale 2025, en termes de protection de l’environnement, en général, et de lutte contre les changements climatiques, en particulier ». Il a mis un accent sur la synergie d’action, afin de parvenir à l’efficacité et l’efficience dans la mobilisation et l’utilisation des ressources allouées au pays. Ceci, dans le but final d’apporter des solutions aux défis environnementaux.
Les officielsavec à leur tête, le ministre Foli-Bazi en photo de famille.
Selon le coordonnateur Afrique du Fonds pour l’Environnement Mondial, Ibrahima Sow, l’architecture de programmation du FEM-8 répond à la nécessité de veiller à ce que les investissements soient ciblés sur la lutte contre l’effondrement des systèmes alimentaires, énergétiques, urbains et sanitaires.
Depuis que le FEM a démarré ses activités au Togo, en 2009, le pays a reçu des subventions d’environ 52,28 millions de Dollars US, soit environ 31,37 milliards de FCFA, pour 21 projets nationaux.
Zeus POUH-PEKA
RSS