Mme Bernadette Essossimna Balouki-Legzim, ministre chargé de Commerce, de l’Industrie, de Promotion du Secteur privé et du Tourisme, a procédé, le mercredi 8 février, à la pose de la première pierre de la future école des métiers de bouche au Togo. Co-piloté par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) et celle de Rouen en, France ce projet d’un centre de formation professionnelle a pour objectif d’offrir une formation de qualité aux Togolais qui choisissent des métiers dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration.
Le site de la future école des métiers de bouche couvre une superficie de plus 11 hectares, à Adétikopé, à une trentaine de km, au nord de Lomé. L’ensemble des locaux sera construit en phase 1 et 2 et représentera, à terme, 7000 m2. Ce centre de formation est un complexe évolutif orienté autour de trois pôles, notamment l’administration du centre, le centre de formation et la zone d’extension qui servira de locaux d’hébergement et la construction d’un hôtel. L’objectif de ce projet est de fournir une formation de qualité aux Togolais dans les métiers de bouche, tels que la gastronomie, l’hôtellerie, la restauration… Pour la ministre Balouki-Legzim cette œuvre est une bonne initiative pour le développement du Togo, car elle offrira une formation adéquate aux citoyens togolais et créera des emplois sûrs. Elle a réitéré l’engagement du gouvernement togolais à soutenir toujours le secteur privé dans ses projets innovants. «Cette école de formation servira, à coup sûr, à faire du Togo une référence en matière de formation professionnelle dans l’hôtellerie et de la restauration», a-t-elle souligné. M. Essohouna Mèba, président de la CCIT, a relevé que cette école de formation professionnelle est la première que son institution met en place, depuis sa création dans les années 60 et 70. Pour lui, le tourisme apporte énormément à l’économie d’un pays. Et l’un des maillons essentiels du tourisme est l’hôtellerie et la restauration, avec un personnel compétent et professionnel. C’est pourquoi, selon lui, la CCIT a mis sur pied ce projet pour offrir une formation efficience aux Togolais. Le chef de la délégation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Rouen (CCI-Rouen), M. Patrick Beitz, s’est dit heureux d’être associé à ce projet futuriste. Il a assuré que la collaboration entre la CCI-Rouen et son homologue togolais est essentiellement constitué d’un transfert de technologie et de savoir-faire, car son institution apportera un appui logistique et technique à ce futur centre de formation. Selon les promoteurs, cette école ouvrira ses portes aux premiers étudiants dans 18 mois.
Yves T. AWI
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