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A Lomé, un forum international planche sur l’économie, la finance et les modèles économiques pour la 5G en Afrique

Vue partielle des participants
A Lomé, un forum international planche sur l’économie, la finance et les modèles économiques pour la 5G en Afrique

L’Autorité de Réglementation des secteurs de Postes et de Télécommunication (ARTP) organise, du 9 au 13 septembre à Lomé, le forum de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) sur le dialogue économique régionale de l’UIT sur les télécommunications pour l’Afrique. Ce forum est couplé de l’atelier sur l’économie, la finance et les modèles économiques pour la 5G  et les nouvelles technologies pour le numérique en Afrique. Ces assises constituent un cadre de partage d’expériences et de bonnes pratiques pour le développement d’un environnement socio-économique numérique en Afrique.

Nul n’ignore aujourd’hui la place du numérique dans le développement des Etats. Conscients de ce fait, les pays africains font des efforts pour se mettre à niveau, en échangeant les informations, les bonnes pratiques et expériences, en vue de sortir leurs populations de la pauvreté. Suivant les termes de la Déclaration de Buenos Aires, les acteurs du développement des Télécommunications d’Afrique sont, depuis hier à Lomé, pour aborder la mise en œuvre des initiatives que la région Afrique avait retenues à l’occasion de la Conférence Mondiale du Développement des Télécommunications (CMDT) tenue en 2017 en Argentine. Il s’agit de la mise en place d’économies numériques et de la promotion de l’innovation en Afrique ; de la promotion de nouvelles technologies large bande pour aider la région à tirer pleinement partie de ses avantages. Il est aussi question du renforcement de la confiance et de la sécurité dans l’utilisation des TIC, de même que des capacités humaines et institutionnelles. Ceci, afin d’aider la région à transformer la société dans son ensemble et à se préparer au nouvel environnement socio-économique numérique. Les initiatives de la CMDT portent également sur la gestion et le contrôle du spectre des fréquences radioélectriques et le passage à la radiodiffusion numérique.

Ainsi, les débats de Lomé vont tourner autour de la transformation numérique et de la promotion des technologies futures pour la mise en place d’économies numériques et l’éclosion d’un environnement socio-économique numérique. Les experts doivent également échanger sur des questions de politiques économiques et financières des télécommunications, afin qu’un triple objectif soit réalisé à savoir : rendre les télécommunications sûres et financièrement abordables pour créer un environnement socio-économique numérique favorable à la réalisation des ODD.

Ouvrant les travaux au nom de la ministre des Postes, de l’Economie numérique et des Innovations technologiques, M. Tidjani Kassim, a indiqué que le gouvernement togolais, s’est engagé dans le développement des TIC,  en élaborant le PND 2018-2022. Dans ce Plan, une place de choix est accordée au développement des infrastructures de télécommunications haut-débit, sachant que l’éclosion de l’économie numérique constitue un vecteur de développement avec de nouvelles opportunités et activités économiques pour les populations. Les licences de fournisseurs d’accès internet en 2017 et les deux licences 4G aux opérateurs mobiles en 2018 témoignent de cette volonté, a-t-il expliqué. Selon lui, la tenue de ce dialogue vient fort à propos pour le Togo, afin qu’il puisse tirer profit des connaissances et expériences des autres.

Représentant le Bureau Afrique de l’UIT, Mme Carmen Prado-Wagner, a relevé qu’il est important pour l’UIT de pouvoir travailler ensemble, non seulement au niveau national, mais aussi international, en vue d’améliorer la situation des pays de la région. Ainsi, ce 2e dialogue va aborder diverses questions notamment la régulation collaborative, la transversalité des TIC, etc.

Le directeur général de l’ARTP, M. Abayeh Boyodi, a soutenu que les technologies numériques sont, aujourd’hui, la pierre angulaire de développement de tous les secteurs. Il a fait savoir qu’ « En 2018, il y a eu la 4G. Actuellement, la 5G au niveau de l’Asie est bien avancée. L’Europe se prépare pour octroyer les licences et l’Afrique ne sera pas du reste », a-t-il ajouté.

Blandine TAGBA-ABAKI

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