L’année scolaire 2019-2020 tire tout doucement à sa fin, malgré les perturbations intervenues à cause de la pandémie du coronavirus. En effet, le dernier examen du secondaire, le baccalauréat deuxième partie a débuté lundi dernier sur toute l’étendue du territoire, par les épreuves facultatives. Pour constater le bon déroulement des épreuves et encourager les candidats, qui sont rentrés dans le vif du sujet avec le français hier, les ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Pr Koffi Akpagana et des Enseignements primaire et secondaire, M. Affoh Atcha-Dédji étaient dans quelques centres d’écrit de Lomé et de ses environs.
Ils sont au total 73 422 candidats, dont 28400 filles, à l’assaut du premier diplôme universitaire, le baccalauréat deuxième partie. Débuté lundi avec les épreuves facultatives, les candidats sont rentrés dans le vif du sujet hier avec les épreuves de français. Pour constater le bon déroulement des épreuves et s’assurer du respect des mesures barrières, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Koffi Akpagana et son collègue des Enseignements primaire et secondaire, M. Affoh Atcha-Dédji, étaient successivement au Lycée d’Enseignement Technique et Professionnel d’Attiégou, au Lycée Bè Kpota et au Lycée Baguida.
Partout, le constat est le même. Les mesures barrières sont respectées avec le dispositif de lavage des mains devant chaque salle, le port systématique des bavettes par les élèves et les surveillants ainsi que le respect de la distanciation sociale.
A chaque étape, le ministre Akpagana a rappelé l’importance de respecter les mesures barrières pour se protéger et protéger les camarades.
« Vous êtes venus en bonne santé, vous devez retourner chez vous en bonne santé », a-t-il martelé.
Il a invité les élèves à beaucoup de concentration, afin de réussir et accéder à l’université. « Nous voulons vous voir réussir en grand nombre avec des mentions ».
Pour son collègue des Enseignements primaire et secondaire, M. Atcha-Dédji, malgré le contexte de pandémie, le gouvernement a mis tout en œuvre pour que l’année ne soit pas blanche. Pour cette année, le plus nanti est la série A4, avec 35523 candidats, suivie de la série D avec 26768 candidats, alors que la C série n’a que 471 candidats. Il est donc clair que les élèves craignent les séries scientifiques, ce qui n’est pas bien. Or avec le Plan National de Développement (PND), le pays aura besoin de littéraires, mais également de scientifiques. C’est pourquoi il a exhorté les parents à orienter leurs enfants vers les séries scientifiques pour les prochaines années.
Rappelons que les élèves ont débuté les épreuves de français avec trois sujets au choix : la contraction de texte, le commentaire composé et la dissertation. Et la nouveauté cette année est l’introduction de la vignette avec le code QR qui facilite l’anonymat.
Mélissa BATABA
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