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18è Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie : Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé prend part aux travaux

Le président Faure Gnassingbé accueilli par le le président tunisien et la secrétaire générale de la Francophonie.
18è Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie : Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé prend part aux travaux

Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé, prennent part, depuis samedi 19 Novembre 2022,  à Djerba en Tunisie, aux travaux du 18e sommet de la Francophonie. La participation du chef de l’Etat Faure Gnassingbé à ce sommet témoigne de l’attachement du Togo à cette organisation à laquelle notre pays appartient depuis sa création en 1970. La session sera couplée de la célébration du cinquantenaire de l’Agence de coopération culturelle et technique et du Forum économique francophone.

Chaude poignée de mains entre les présidents Faure Gnassingbé et Kaîs Saîed.

Le chef de l’Etat et les autres dirigeants des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie, décideront des stratégies pour mettre en évidence l’importance du numérique adapté aux programmes de développement dans un contexte mondial marqué par des enjeux économiques majeurs. Ce sera également l’occasion pour les pays membres de raffermir les liens de partenariats autour de la charte de la Francophonie dans un espace numérique fondé sur des valeurs de diversité, d’inclusion, de démocratie, de respect des droits humains. Le numérique, qui est au cœur des débats du sommet de Djerba, est en phase avec l’ambitieux programme Togo digital 2025 de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025.

Les présidents Faure Gnassingbé pendant les travaux. A ses côtés, le président Macky Sall du Sénégal.

Pour l’édition 2022, 89 délégations ont fait le déplacement de l’île de Djerba. Les travaux tournent autour du thème central, « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace Francophone ». Dans le domaine du numérique justement, le Togo a une longueur d’avance sur plusieurs pays. Pour preuve, notre pays développe un ambitieux programme « Togo digital 2025 » de la feuille de route gouvernementale. Cet engagement en faveur du numérique a d’ailleurs été le critère phare pour lequel notre pays a été sélectionné parmi les 10 Etats membres de la Francophonie pour le pilotage du projet D-CLIC. L’objectif de ce projet étant de renforcer les compétences numériques individuelles et professionnelles des jeunes et des femmes de l’espace francophone, pour améliorer leurs qualifications et l’accès à l’emploi.

Le discours d’ouverture a été prononcé par Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’organisation, en présence du président tunisien Kaid Saied et du président français Emmanuel Macron. Elle a fait l’historique de l’organisation, en rendant un hommage aux pères fondateurs, particulièrement à Habib Bourguiba, le père de la nation tunisienne. Louise Mushikiwabo a dressé un bilan sommaire de son mandat marqué par quelques difficultés liées à la pandémie à Coronavirus, aux crises et conflits, à l’inflation, etc. Néanmoins, affirme-t-elle, au cours des deux dernières années, les actions menées ont permis de rendre pertinente l’organisation face aux enjeux globaux qui risquaient de faire perdre confiance aux populations.

En termes de perspectives, la Secrétaire générale de la francophonie s’est dotée d’un nouveau cadre stratégique 2023-2030 qui guidera les actions de l’OIF. En ligne de mire, trois axes principaux. De grands projets à fort impact seront développés avec des thématiques précises : la langue française, la francophonie économique et numérique, l’éducation, etc. Sur la même période, l’influence de la francophonie sera renforcée pour demeurer un trait d’union entre les peuples. L’organisation entend, également, profiter du dynamisme des pays membres, pour accroitre son attractivité, tout en multipliant les efforts pour l’emploi des jeunes.

Le Togo et l’Organisation internationale de la Francophonie entretiennent d’excellentes relations de coopération et notre pays est d’ailleurs le premier pays à accueillir la toute première représentation de l’organisation. Lomé abrite, en effet depuis 1982, le Bureau régional pour l’Afrique de l’ouest (BRAO). L’OIF appuie le Togo dans la réalisation de plusieurs projets dans différents domaines, notamment l’éducation, la culture, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat, la décentralisation et la promotion de la jeunesse.

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