Les acteurs impliqués dans la Recherche au Togo sont en réunion, depuis mardi, à Lomé pour définir les axes d’orientation du système national de recherche, ainsi que les actions à mener. L’adoption de cette Politique Nationale de la Recherche (PNR), permettra au Togo, de disposer d’une politique efficace et moderne de recherche en lien avec les priorités du pays.
Pour redynamiser le système national de recherche et rendre l’enseignement supérieur plus efficace, moderne et pertinent en phase avec le développement des technologies au niveau mondial, les enseignants-chercheurs, chercheurs traditionnels, les responsables de centres de recherches, ainsi que les acteurs impliqués, prennent part, depuis ce mardi, à Lomé, aux travaux d’élaboration de la Politique Nationale de la Recherche (PNR). La rencontre, initiée par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, vise à doter le Togo d’une politique nationale, en lien avec les intérêts de l’Etat, des citoyens et en fonction, des priorités. Pendant deux jours, les participants vont réfléchir sur les axes d’orientation et définir les actions à mener, pour mieux coordonner les activités de recherche au Togo. Il sera aussi question au cours de ces assises, de former des comités de supervision, de rédaction et de coordination.
En lançant les travaux, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nikoué Broohm, a fait savoir que la majorité des travaux des institutions nationales de recherche sont orientés vers les publications au détriment des dépôts de brevet. Il a précisé que la mise en adéquation des activités de recherche avec les préoccupations de développement de l’Etat, demeure un vaste chantier. « Une politique efficace de la recherche nécessite une coordination soutenue entre les différents acteurs gouvernementaux impliqués, compte tenu de la nature multisectorielle des activités conduites par des entités diverses. Malgré une reconnaissance de l’importance de la mise en place d’une approche intégrée de l’organisation de la recherche, nous continuons de rencontrer des difficultés à piloter l’ensemble du système », a-t-il relevé.
Le ministre Broohm a, par ailleurs, souligné que la mise sur pied de cette politique aidera à mieux coordonner toutes les activités de recherche sur le territoire et à disposer d’outils nécessaires pour faire la recherche ancrée dans les préoccupations de développement du pays. « Cette politique doit viser, à terme, à accroître l’efficacité de la recherche, à améliorer l’impact des travaux orientés par les besoins de développement du pays et à renforcer la convergence entre les institutions de recherche, les secteurs public, privé et la société civile », a signifié M. Broohm.
- Gaba Kpayedo Mawusé, expert indépendant en éducation, élaboration de politique et plan stratégique de développement a, pour sa part, rappelé que depuis quelques années, le Togo évolue sur la base de plan de développement avec la SCAPE. Pour ce faire, a poursuivi, M. Gaba, chaque ministère doit s’inscrire dans les options nationales et développer sa politique, avec un cadre d’action qui permet d’avoir les financements de l’Etat et des bailleurs de Fonds
Clémentine PANASSA
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