Le Goethe Institut du Togo a organisé, le vendredi 16 février 2024 , un méga concert inédit en hommage à la diva togolaise Bella Bellow décédée, il y a cinquante ans. Cette manifestation tenue sur la scène Bella Bellow de l’Université de Lomé, est initiée pour célébrer l’illustre disparue, à travers la prestation de plusieurs artistes et groupes culturels, qui ont presté devant un public composé d’invités, des membres de la famille de Bella Bellow et surtout des étudiants de l’Université. Pour l’essentiel, personne n’a regretté ce très bon moment.
L’assistance à la soirée hommage à Bella Bellow.
Un grand concert en hommage à Bella Bellow a été l’un des rendez-vous culturels phares de ce weekend à Lomé. C’est une initiative du Goethe Institut du Togo, qui a regroupé des artistes pour l’événement « Cinquante chansons pour les cinquante ans du décès de Bella Bellow ». La soirée a commencé par une belle prestation de la fanfare de l’Université de Lomé qui a fait plus d’une heure sur scène en exécutant des chants gospel et populaires. Cette fanfare a passé en revue des morceaux de louange et d’action de grâce, dans une ambiance festive.
La Fanfare de l’université de Lomé.
A la suite de la fanfare universitaire, l’artiste DJ Orlando a joué, en premier, le chant « Zélie » de Bella Bellow. Puis, il a enchaîné avec des morceaux en vogue fortement appréciés par les jeunes qui ont chanté et dansé.
Le chanteur lyrique Aimé Ayih a fait son entrée avec le morceau « Blewu » de Bella Bellow, avant de chanter « Senyé » et d’autres morceaux, sous les vivats du public.
La grande artiste Cécile Méba a été également de la partie avec sa façon particulière de chanter et de danser en compagnie de ses musiciens. Elle a rendu hommage à Bella Bellow en chantant « Senyé », l’amour et l’union dans les familles.
Les membres de l’école de musique « La Belle Mélodie » étaient également de la partie, pour exécuter des chants classiques, comme ils savent le faire.
Un autre artiste qui a impressionné est le saxophoniste Ribouem avec sa fille Thabitha au piano. Ils ont arrangé des morceaux de Bella Bellow au rythme du jazz et blues. Quant au groupe Assiba’arts avec ses trois danseuses, il a présenté un mini-spectacle de danse contemporaine.
La chanteuse Cécile Meba dans une ambiance festive.
Les artistes Zambé, Otoufo, Adabadji Djobokou, Kossi Mawun…et tant d’autres ont rehaussé l’éclat de la soirée à la grande joie de l’assistance, dont Mme Nadia Jamier-Agbodjan, la fille de Bella Bellow. Elle a été émue et impressionnée par la prestation réussie du groupe « American corner » qui a présenté une splendide chorégraphie à partir des morceaux de Bella Bellow. Ces étudiants de Américain Corner ont mis tout simplement le feu avec leur chorégraphie qui a coupé le souffle. « Waooo, que c’est magnifique, c’est beau. C’est époustouflant, c’est la joie. Je suis impressionnée par ces jeunes étudiants, cinquante ans après. Ils ont exécuté ces chansons avec tant d’énergie. C’est formidable ! », s’est exclamée Nadia.
Toutes ces prestations se sont déroulées dans un décor fascinant, dont la peinture montre trois portraits de Bella Bellow. Ce décor a été réalisé par les autorités de l’Université de Lomé, pour symboliser concrètement le nom de la scène.
Le directeur du Goethe Institut M. Edem Attiogbé, a exprimé toute sa satisfaction pour la réussite de cette soirée spéciale. C’est un pari gagné pour le Goethe Institut, vu la qualité et le succès de l’événement reconnus par plus d’un spectateur.
Dorothée BROOHM
RSS