Les représentants des différents services et directions du ministère en charge de la Justice, sont en session de validation d’un annuaire des statistiques judiciaires et pénitentiaires de 2015-2016, à Lomé. Initiée par le ministère de tutelle, à travers le Projet d’Appui au Secteur de la Justice (PASJ), cette rencontre vise à partager les résultats des travaux sur l’état des lieux des juridictions et des établissements pénitentiaires et recueillir les amendements, en vue de leur amélioration.
Le ministère de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République a entrepris de faire l’état des lieux des juridictions et des établissements pénitentiaires, en évaluant leur performance, à travers le Projet d’Appui au Secteur de la Justice (PASJ). Un projet qui contribue à la consolidation de l’Etat de droit au Togo par le renforcement du cadre de pilotage et l’amélioration du service de la justice. Il vise également, à enrayer l’enrichissement illicite puis à renforcer le cadre de lutte contre la corruption, ainsi que de la mise en œuvre du code de transparence et de la loi organique relative aux lois de finances. Après des travaux préliminaires d’un consultant avec divers acteurs impliqués, il était question ce mardi, à Lomé, de se pencher sur les résultats desdits travaux, en vue de leur amendement. « Il s’agit, aujourd’hui, de valider l’annuaire qui va permettre à tous les Togolais d’avoir une idée en matière judiciaire. Il s’avère indispensable d’avoir les données, afin de mieux orienter les actions. Le ministère attend vraiment ce document et s’engage à utiliser les statistiques produites à bon escient et à pérenniser ses acquis », a relevé M. Florent Folly Mensah, directeur des affaires civiles, sociales et commerciales. Dans ce contexte d’amélioration de ses prestations, le ministère en charge de la Justice a réalisé des actions dans certains domaines. C’est, entre autres, l’opérationnalisation de la prison civile de Kpalimé avec le recrutement et le traitement salarial du personnel de restauration pour une période de deux ans, la formation de tous les magistrats et greffiers de la Cour sur le contentieux des élections locales et la formation des magistrats et greffiers de la chambre administrative de la Cour suprême, ainsi que ceux des chambres administratives des deux cours (Lomé et Kara) sur le contentieux administratif. On note également l’édition de 2000 exemplaires du nouveau Code pénal et 1000 du Code des Personnes et de la Famille, la redynamisation du portail LEGITOGO qui est une base de données législative et jurisprudentielle et le recensement du personnel du ministère poste par poste. « Nous témoignons notre reconnaissance à la délégation de l’Union Européenne pour son implication dans la mise en œuvre du PASJ », a souligné M. Biao Kolou Idrissou Moustafa, coordonnateur régisseur du Projet.
Yankolina M. TINGAENA
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