Economie

Transport aérien: La nouvelle aérogare de Lomé opérationnelle

Transport aérien: La nouvelle aérogare de Lomé opérationnelle

Le président  Faure Essozimna Gnassingbé a inauguré mardi la nouvelle aérogare de Lomé. La cérémonie a connu la présence du Premier ministre, Dr Komi Selom Klassou, du président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, de représentants d’institutions nationales et internationales, du corps diplomatique, des autorités administratives, militaires, traditionnelles ainsi que divers autres invités. Cette activité s’inscrit dans les manifestations marquant la célébration du 56è anniversaire de l’accession du Togo à la souveraineté nationale.

Après 4 ans d’intenses travaux de réaménagement, d’extension et de modernisation de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadèma (AIEG), la nouvelle aérogare de Lomé flambant neuf est fonctionnel depuis mardi. Il a été réceptionné par le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé. Avec une superficie de 21.000 m², cette nouvelle plateforme aérienne dispose de trois niveaux : départs, arrivées et transit. Pour le confort des passagers et la rapidité des embarquements et des débarquements, 5 passerelles télescopiques d’accès d’avions ont été installées, afin d’éviter les stationnements au large. Dans le hall principal 24 comptoirs d’enregistrement sont mis à la disposition des passagers

aero_MG_1764Le parking avion a été étendu pour recevoir 15 appareils gros porteurs, un second taxiway a été construit et l’actuel allongé. Un dispositif qui devrait faire gagner 30 à 40% pour les décollages et les atterrissages. Le coût total de sa réalisation est estimé à 75 milliards de FCFA financé par la China Exim Bank.

Le ministre des Transports, M. Ninsao Gnofam, à l’occasion, a souligné que l’inauguration de cette œuvre est un élément mémorable dans l’histoire de l’aviation civile. Il a salué la vision du chef de l’Etat qui a résolu, dès son accession à la magistrature suprême, de gagner la bataille de la modernisation des infrastructures de transport, pour accélérer le développement économique et social du Togo ainsi que son ouverture sur le monde.

« Les nouvelles infrastructures mises en place permettent à la ville de Lomé, d’accroître son rayonnement et de jouer pleinement son rôle de hub sous régional. Je suis heureux de pouvoir dire que les conditions sont, aujourd’hui, réunies pour faire de la nouvelle aérogare, non seulement, un véritable instrument de modernisation du transport aérien, mais aussi, un outil de développement économique et social, créateur d’emplois et de richesses », a-t-il souligné.

Le ministre des Transports a, par ailleurs, au nom du chef de l’Etat et du gouvernement, exprimé sa gratitude à la République populaire de Chine, dont les autorités ont accepté d’accompagner le Togo dans la réalisation de ce grand projet.

« Avec cette nouvelle aérogare, la Chine s’affirme, une fois de plus, comme un ami et un partenaire stratégique du Togo ». Il a salué le travail de tous les acteurs qui ont contribué à la réalisation de l’ouvrage.

« La nouvelle aérogare de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadèma se situe dans le prolongement d’une longue liste de réalisations dans le domaine des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires qui ont transfiguré le visage du Togo. La contrepartie qui est exigée de nous est l’effort que nous devons déployer pour en prendre le plus grand soin », a déclaré, enfin le ministre Gnofam.

L’ambassadeur  de Chine au Togo, M. Liu Yuxi a indiqué que la réalisation de cette nouvelle aérogare permettra à l’AIGE d’être l’un des aéroports le plus moderne de l’Afrique de l’Ouest. Il a souligné que son pays est prêt à travailler avec le Togo pour renforcer la coopération dans la réalisation des infrastructures et dans le domaine agricole et sécuritaire.

Pour le directeur général de la SALT, M. Kogoè Akrima, ce joyau est un beau cadeau fait à la nation togolaise.

La visite des installations par le président de la République et les autorités présentes à la cérémonie a mis fin à la manifestation.

Lancés depuis 2012, les travaux de construction de cet ouvrage ont été réalisés par deux grandes entreprises chinoises (CACC et WIETEC) sous le contrôle de la société africaine de contrôle Conseil et Coordination (SOCOTEC). Sur le chantier, 300 Chinois et plus de 100 Togolais ont travaillé avec acharnement  pour offrir au Togo ce joyau.

 

Alex TEYI

Economie

A lire dans Economie