La Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) a organisé, le 30 mai 2024, la 4e édition de l’exercice d’urgence sécuritaire dénommé « EPULO 2024 ». Cet exercice vise à renforcer son plan d’urgence de sécurité, ainsi qu’à tester ses capacités de sauvetage et de coordination des actions des différents acteurs, en cas crash d’avion.
Le trafic aérien à la pause lors de l’exercice
L’exercice de secours auquel les acteurs de la navigation aérienne de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadèma (AIGE) se sont livrés, e 30 mai 2024, lors d’une simulation d’un crash dénommée « EPULO » est à sa 4e édition. Les manœuvres ont consisté à démontrer les capacités du plan de sauvetage de cet aéroport de renom apprécié pour ses mesures de sécurité et de sûreté. Cet exercice qui s’inscrit dans les mesures de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui recommande aux aérogares de mener, périodiquement, ce genre d’activités. Ceci, afin d’évaluer l’efficacité de l’ensemble des actions prévues dans leur plan d’urgence sécuritaire, visant à faire face aux éventuels accidents d’avion.
En effet, le scénario de cette année est sorti de l’ordinaire, en se jouant hors de l’AIGE et sur des plans d’eau, notamment, dans la lagune de Bè et ses bordures. L’objectif étant de mettre davantage à niveau les divers acteurs des secteurs prenant part à la gestion des crises aéroportuaires, pour mieux aider à garantir un climat de paix et de sécurité dans cet aéroport.
Vue partielle des acteurs ayant participé à l’exercice.
Selon le Cdt de l’aérodrome, M. Kokouvi Atchrimi, il s’est agi d’un exercice partiel qui a consisté à éprouver le plan d’urgence de l’AIGE, en vue de réactiver les réflexes du personnel et des acteurs intervenant dans le sauvetage. « C’est un exercice de sauvetage en dehors de l’aéroport qui nous a amenés au niveau de la lagune, où nous avons testé deux situations, hors de l’aéroport et dans l’eau. Cet exercice nous a permis de mettre en exergue les capacités des sapeurs-pompiers de la ville qui, en coordination avec leurs collègues de l’AIGE, ont aidé à sauver de l’eau, les passagers en détresse », a-t-il expliqué.
L’exercice a pris fin avec une séance de travail, permettant de relever les forces et les faiblesses, de tirer les enseignements sur ce qu’il faut faire pour mieux intervenir, en cas de sinistre.
Cette séance a été dirigée parM. Téi Konzi, conseiller à la Présidence de la République, qui a salué l’initiative, tout en précisant que l’exercice permet de se préparer d’avance, afin d’anticiper sur les solutions à apporter aux personnes en situation de détresse. Il a fait savoir que l’AIGE, en tant que vitrine de la sous-région, se doit d’être à la page de ses ambitions de devenir le grand hub pouvant desservir dans des conditions optimales de sûreté et de sécurité.
Cyril EKPAWOU
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