La Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a présenté, à la presse vendredi 25 août 2023, à Lomé, deux catégories d’individus, interpelés pour vol de motos, d’une part, ainsi que de portables et d’ordinateurs, d’autre part. La police a saisi l’occasion pour appeler la population à rester vigilante et à collaborer avec les forces de l’ordre, afin de démanteler les réseaux de ces criminelles.
La police nationale a mis la main sur un réseau de malfaiteurs de vols de portables, d’ordinateurs et de motos qu’elle a présenté à la presse, le 25 août 2023, à Lomé. Selon le commissaire de police Bitédéba Bakoma, deux groupes d’individus ont été interpellés à cet effet. Le premier groupe concerne un cas de cambriolage survenu au poste juxtaposé des douanes de Noépé, dans la nuit du 15 au 16 août 2023. Les présumés malfrats ont réussi à subtiliser, dans les locaux sus-indiqués, cinq téléphones portables et un ordinateur portatif. L’enquête ouverte par les services de la police a permis d’interpeller, dès le lendemain du forfait, le nommé Taméklo Komi, âgé de 25 ans, revendeur demeurant à Noépé. Il était en possession de l’ordinateur portatif volé, qu’il s’apprêtait à brader dans un marché noir de la place. Interrogé, il a admis que l’ordinateur portatif provient du vol et a ajouté qu’il l’avait emporté à l’aube du 16 août, indiquant n’avoir pas agi tout seul. C’est ainsi que séance tenante, la police se s’est rendue, sur ses indications, dans un ghetto sis à Noépé où le co-auteur, le nommé Dalia Anani, un repris de justice de 36 ans, a été interpellé. Interrogés, tous deux ont déclaré avoir revendu les cinq téléphones à des receleurs habituels, qui seront eux aussi, interpellés dans la foulée. Il s’agit des nommés Aholou Koffi Fabrice 22 ans et Sérouna Bachirou Kévin 25 ans. Tous ont affirmé avoir, à plusieurs reprises, revendu, pour le compte des nommés Taméklo et Dalia, divers objets qu’ils savaient provenir de vols.
Vol de motos
Le second groupe, constitué de deux individus, a été interpellé pour des faits de vol de motos. Leur interpellation, selon le commissaire Bakoma, fait suite à une plainte enregistrée dans la nuit du 15 août 2023. Le plaignant, un revendeur de téléphone à Lomé, a déclaré que plus tôt dans cette journée du 15 août, il a reçu la visite d’une personne qui prétendait vouloir acheter des portables. Après avoir choisi quatre et discuté du prix, l’individu demande et obtient le numéro du vendeur, promettant le contacter, une fois la somme réunie. Aux environs de 21 heures, il appelle le vendeur et lui demande de se rendre à Agoè Zongo avec les quatre téléphones, pour conclure la transaction. Ce dernier prend quand même la précaution de s’y rendre à moto accompagné d’un de ses proches. Une fois sur les lieux, l’acheteur profite de la non vigilance du vendeur et se volatilise avec la moto. Les investigations menées ont permis, grâce à un apport significatif de la victime, d’interpeller le 19 août, le nommé Adamou Issaka Hamadou. Auditionné, il a admis avoir volé ladite moto et l’avoir confiée aux nommés Kidé Djamiou et Adohou Moutawakilou pour la vente.
A la suite de cette audition, le nommé Kidé Djamiou a été interpellé quelques instants plus tard, dans un atelier de mécanique à Agoè Zongo, qui sert en même temps, de magasin de revente de pièces détachées d’engins à deux roues tenues par le sieur Adohou Moutawakilou, actuellement en fuite. Sur place, 05 motos ont été retrouvées, parmi lesquelles celle volée le 15 août. Auditionné, le nommé Kidé Djamiou confesse avoir reçu ladite moto, ainsi que d’autres objets des mains du nommé Adamou Issaka Hamadou pour la vente.
Tous ces individus, aux dires du commissaire Bakoma, seront conduits devant le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Lomé pour répondre de leurs actes.
A cette occasion, il remercie, une fois encore, la population, pour sa franche collaboration et tient à la rassurer de l’engagement sans faille de la police à assurer la sécurité des personnes et des biens. Il a invité la population à redoubler de vigilance et surtout à ne pas hésiter à contacter la police, par tous les canaux disponibles, en cas de besoin.
Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA
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