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Situation sécuritaire sous-régionale : Le chef de l’Etat concerte son homologue ivoirien à Abidjan

Le président Faure Gnassingbé (à gauche) et son homologue ivoirien Alassane Ouatara lors de leur exposé de points de vue
Situation sécuritaire sous-régionale : Le chef de l’Etat concerte son homologue ivoirien à Abidjan

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué, jeudi dernier, une visite de travail à Abidjan en Côte d’Ivoire. Le Chef de l’Etat a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, portant essentiellement, sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la sous-région.

Chaude poignée de mains entre les deux chefs d’Etat

Face aux risques de fragilisation du tissu socio-économique dans les pays de l’espace communautaire, le chef de l’Etat anticipe avec une diplomatie pragmatique et inclusive, en échangeant régulièrement avec ses homologues de la région.

Sensible à cette démarche, le président ivoirien Alassane Ouattara s’est réjoui de cette visite qui marque, une fois encore, l’engagement du président togolais dans la consolidation du climat de paix et de stabilité dans la sous-région ouest africaine et dans le Sahel. « Nous avons l’honneur et le grand plaisir d’accueillir mon frère le président Faure Gnassingbé avec qui nous avons assez souvent des échanges sur la situation régionale. Nous avons estimé que c’était utile de faire des visus. Je remercie Monsieur le président d’avoir fait le déplacement pour nous permettre d’échanger et de nous concerter », a déclaré le président Alassane Ouattara.

Le président Faure Essozimna Gnassingbé a exprimé, en retour, sa reconnaissance à son homologue pour sa disponibilité, quand il s’agit de parler des problèmes de la sous-région.

Les deux dirigeants ont abordé les questions relatives à la lutte contre l’insécurité et le terrorisme sous toutes ses formes dans l’espace communautaire, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. « La lutte contre le terrorisme ne peut plus être vue uniquement comme un problème du Mali, du Burkina ou du Niger. C’est un problème sous régional, un problème de la CEDEAO. Les problèmes étant sous régionaux, je crois que les solutions aussi doivent l’être », a indiqué le président de la République.

Le chef de l’Etat a également évoqué avec son homologue ivoirien la situation sociopolitique dans les différents Etats et ses impacts sur l’intégration sous régionale et la vie des populations. Pour le président Faure Gnassingbé, il y a nécessité de réagir avec beaucoup plus d’audace et de solidarité, en initiant des rencontres de concertation, afin d’éviter l’impasse.

Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé acceuilli dans l’allégresse par la colonie togolaise en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat a appelé au dialogue permanent avec les parties prenantes dans les différents pays en période transitoire et qui sont en proie à l’insécurité. « Il faut continuer à se concerter entre nous chefs d’État, mais également avec les autorités de transition.  Nous sommes obligés de travailler, de discuter avec elles. Ce qui est important, c’est la paix, c’est la sécurité, le développement économique. C’est un défi pour nous ».

Au terme de la visite, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur volonté d’œuvrer de concert avec leurs homologues à travers l’Initiative d’Accra, pour la préservation de la paix et de la sécurité dans la sous-région.

Il est à noter qu’outre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, la partie septentrionale du Togo, du Bénin, du Ghana et de la Côte d’Ivoire fait face également, depuis quelques temps, aux attaques de groupes armés. Il est donc impérieux qu’il y ait une synergie d’actions des pays pour maintenir un climat de confiance dans cette zone.

 

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