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Sécuriser le cyberespace national pour un fonctionnement efficient de l’outil internet

Sécuriser le cyberespace national pour un fonctionnement efficient de l’outil internet

Des représentants des ministères et des institutions publiques et privées se sont retrouvés aujourd’hui en atelier à Lomé pour passer en revue les problèmes de sécurité qui se posent au développement et au fonctionnement efficient de l’outil internet dans le monde et au Togo. L’objectif de cette rencontre de trois jours initiée conjointement par le Ministère des Postes et de l’Économie numérique, l’Autorité de Règlementation des Secteurs de Postes et Télécommunications (ART&P), en collaboration avec Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), est de sensibiliser les acteurs nationaux sur les risques auxquels sont soumis les services de résolution de noms de domaine ainsi que les moyens de s’en préserver.
Par ailleurs, la rencontre va mettre à la disposition des experts nationaux, les mécanismes leur permettant de sécuriser le domaine national par l’adoption et la mise en place de protocoles appropriés, notamment celui des extensions de sécurité du système de noms de domaine (DNSSEC). Les participants auront donc à découvrir le fonctionnement du protocole DNSSEC, son importance dans l’écosystème internet, les rôles des différents acteurs, les dispositions à prendre lors de son déploiement et le niveau actuel de son adoption au niveau mondial et continental.
Selon le directeur général de l’ART&P, M. Abayeh Boyodi, il s’agit, pour les administrateurs du registre national, de comprendre, à travers des travaux pratiques, les principes de base du DNS et du DNSSEC, le déploiement du DNSSEC et la mise en place des systèmes et procédures pour réduire les risques inhérents à son déploiement dans l’environnement du « .tg ». Il a exhorté tous et chacun à tirer le maximum de ces assisses pour une meilleure sécurisation du cyberespace national.
Les services de résolution de noms Internet (DNS) constituent un maillon essentiel dans le fonctionnement de l’internet. En effet, ils rendent accessibles les ressources de l’internet en offrant des mécanismes de traduction qui facilitent la rétention de ces noms dans le langage courant en lieu et place d’adresses numériques trop complexes à mémoriser pour l’être humain.
Ces services de résolution des noms de domaine sont, aujourd’hui, à la base de presque toutes les applications sur internet.
Aussi faudrait-il remarquer que dans cette architecture, les noms de domaines de premier niveau constituant des codes pays, appelés ccTLD, sont un gage de représentativité et de souveraineté des Etats dans le cyberespace et méritent, de ce fait, d’être bien gérés.
C’est dans cette optique que les organisations internationales et régionales ont recommandé aux gouvernements de s’impliquer davantage dans la gestion de leurs domaines nationaux.
Le Togo, ayant adhéré à ce principe, a pris des dispositions idoines sur les communications électroniques. Des actions ont été, dès lors, entreprises pour mettre en application les dispositions relatives à la gestion du « .tg ».

Régine AKONGA

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