
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a échangé, vendredi 4 juillet 2025, à son palais à Lomé II, avec une délégation du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), conduite par Mme Lynne Barrie Freeman, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Les experts onusiens sont allés rendre compte au PC de la réunion ministérielle des 3 et 4 juillet 2025, à Lomé, centrée sur les problématiques sécuritaires dans cette région et les mouvements de réfugiés qui en découlent.

Les échanges avec le PC et Mme Lynne Barrie Freeman élargie à toute la délégation
Au nom de la délégation onusienne, le Haut-Commissaire assistant en charge des opérations du Haut-Commissaire pour les réfugiés, M. Raouf Mazou, a indiqué que l’objectif de cette visite au Président du Conseil, Faure Gnassingbé, était de le remercier d’avoir eu la noble vision, au regard de la situation sécuritaire qui secoue le Sahel, depuis 2012, de lancer un processus de dialogue inter-Etats. Ceci, en raison des afflux de déplacés que cette problématique sécuritaire entraine vers les pays côtiers et, principalement, vers le Togo. Selon lui, cette initiative a le mérite « de faire en sorte qu’on gère mieux les questions d’asile et les questions de sécurité dans la région. Parce que souvent, la réponse aux situations d’asile, aux mouvements de réfugiés, est une réponse qui porte plus sur la sécurité ».

A cet effet, M. Raouf Mazou a fait savoir qu’à l’issue de cette rencontre, la première de ce processus de dialogue, une déclaration dite de Lomé a été signée, vendredi 4 juillet 2025. Elle invite les parties prenantes (acteurs de la sécurité et gestionnaires des mouvements de réfugiés) à œuvrer ensemble pour faire en sorte que ces mouvements de réfugiés dans la région soient mieux gérés. « Comme vous le savez, les pays côtiers reçoivent un grand nombre de réfugiés de la région du Sahel, en particulier du Burkina Faso, qui sont en augmentation. Il y a des défis qui sont parfois liés aux questions de transhumance, mais parfois liés à des questions d’identité des personnes qui viennent », a-t-il rappelé. Aussi il a souligné que ce dialogue amorcé, depuis un an et demi, a précisément permis de gérer au mieux ces mouvements de déplacés.
Martial Kokou KATAKA
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