Le Réseau de Lutte contre la Traite des Enfants au Togo (RELUTET) a organisé, hier, à Lomé, avec le concours de Plan Togo, l’Association Togolaise pour le Bien-Etre Familial (ATBEF) et d’autres partenaires, une journée d’échanges des parlementaires sur la budgétisation sensible à la protection de l’Enfant et la promotion des droits des adolescents à la santé sexuelle et génésique au Togo. L’objectif de la rencontre est d’apporter des informations sur la santé génésique et droits sexuels, l’éducation sexuelle complète et de définir des orientations pour une budgétisation sensible à la thématique.
Certains députés ont échangé, hier, à Lomé, sur comment contribuer à une meilleure protection des enfants et promouvoir la santé et droits sexuels génésiques des adolescents. Cette initiative du Bureau de Lutte contre la Traite des Enfants au Togo (RELUTET) veut amener les parlementaires à mener un débat allant vers une meilleure allocation des ressources destinées à la protection de l’Enfant et à la promotion de la santé sexuelle génésique des adolescents.
Plus encore, il est question de faire le suivi de la mise en œuvre des recommandations des précédents ateliers, d’échanger sur les nouvelles perspectives du partenariat parlement-société civile. Ceci, pour qu’en effet, le député qui a entre autres rôles, de voter les lois et d’interpeler le gouvernement s’y mette.
Il est aussi question pour la société civile, de nouer un partenariat avec les parlementaires, notamment, ceux des commissions des Droits de l’Homme, des Finances et de la Santé, pour que le budget à voter puisse refléter la prise en compte des besoins de l’enfant, en termes de protection de l’Enfant et de Santé et Droits Sexuels Génésiques (SDSG).
« Nous avons organisé cette rencontre avec les parlementaires et autres décideurs pour réfléchir sur le meilleur moyen pour que l’Etat puisse allouer des ressources budgétaires suffisantes à la réalisation des droits des enfants. Il n’y a que 0,49% des budgets consacrés à cela. La protection des Enfants est un problème majeur au Togo, qui en réalité, ne trouve pas le moyen pour que les textes votés dans ce sens soient appliqués », a laissé entendre M. Bodjo Kodjo Edouard, président du RELUTET.
Les participants vont échanger sur la Santé, Droits Sexuels et Génésiques (SDSG) et les défis au Togo, les procédures pour la budgétisation sensible à la protection de l’enfant et à la promotion de la SDSG et des adolescents (rôle spécifique des parlementaires), la conciliation des droits des enfants et la non-discrimination entre les sexes.
En ouvrant les travaux, Mme Ali Tiloh Bassasso, a, au nom du ministre en charge de l’Action sociale, relevé tant de pôles tangibles de la volonté du gouvernement pour la protection de l’enfant. C’est notamment, la ratification des conventions et textes de lois au niveau national. Mais, si ces textes n’ont pas pu contribuer à atteindre les résultats escomptés, «c’est bien de défis à relever et le gouvernement y réfléchit », a-t-il souligné.
Yankolina M. TINGAENA
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