Culture

Promotion de la musique classique : Les enfants ont marqué de leur talent la 22e édition de l’étude du piano

Une des candidates en pleine prestation
Promotion de la musique classique : Les enfants ont marqué de leur talent la 22e édition de l’étude du piano

A l’image des autres musiques qui se jouent, se chantent et se dansent, de plus en plus d’initiatives visent à élargir le cercle des mélomanes de la musique classique. Dimanche dernier, au Palais des congrès de Lomé, plusieurs passionnés de la musique classique ont vécu en live, pour la troisième fois, la prestation d’une quarantaine d’enfants, férus de cette catégorie de musique. A tour de rôle, ces enfants, ont fait valoir leur talent en matière de maniement de la guitare, de la flûte et du piano. Il s’agit pour le  promoteur de l’évènement, d’une envie de réveiller le génie musical qui sommeille en ces enfants. « On décrit souvent à tort le métier de musicien classique comme un sacerdoce solitaire. Mais, la musique est un partage avant  toute chose et à ce spectacle, la moitié des spectateurs  seraient venus à ce concert par le biais de leurs enfants. C’est pourquoi, nous tenons tant à valoriser le talent de ses enfants qu’ils n’arrivent pas à exploiter par manque d’un coaching. Nous nous réjouissons car, au fur et à mesure que nous avançons, les gens apprécient ce que nous faisons et ceci s’explique par le nombre croissant des apprenants que nous avons. Aussi, certaines personnes âgées s’intéressent à l’apprentissage de la musique classique car, elle permet la maîtrise de soi », a signifié M. Cyprien Espoir K. Agbétiafa, de « Etude d’art pianistique, cours pratique du piano ». Il a ajouté que contrairement à l’idée selon laquelle, l’apprentissage de la musique classique serait l’apanage des personnes nanties, son centre d’étude accueille les apprenants de toutes les couches sociales. Il a aussi relevé que le principal effort technique  qu’il fournit porte sur la lecture de la musique, avec les diverses difficultés, tant au point de vue rythmique qu’à celui de l’intonation. « Puisqu’il s’agit de composer avec des enfants, nous nous prenons exactement comme à l’école élémentaire. Il importe donc que le maître-chant s’applique, dans les premiers mois, à unifier autant que possible l’état des connaissances de ses élèves », a-t-il dit.

Yankolina M. TINGAENA

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