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Présidentielle de février 2020 : Le comité de suivi du processus électoral a fait le point des activités

Le ministre Payadowa (au milieu) a présidé la séance
Présidentielle de février 2020 : Le comité de suivi du processus électoral a fait le point des activités

Une séance d’échanges a réuni le comité de suivi du processus du scrutin présidentiel de 22 février 2020. Cette rencontre, présidée par le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, M. Payadowa Boukpessi, a connu la présence des acteurs impliqués dans ce processus notamment la CENI, la HAAC, les représentants des partis politiques et de l’administration. Elle a permis de faire de point des activités menées par les institutions concernées et de discuter des dispositions à prendre pour évoluer dans les préparatifs.

D’entrée, le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des collectivités locale, M. Payadowa Boukpessi a salué le travail qui s’effectue par les différentes institutions impliquées. Il a relevé que le gouvernement joue sa partition avec les décrets pris pour l’ouverture de la campagne électorale qui débute le 6 février ainsi que le vote par anticipation des forces de sécurité et de défense pour leur permettre de sécuriser le scrutin. Il a noté deux autres faits majeurs relatifs à l’audit du fichier électoral avec l’accompagnement de la CEDEAO et la francophonie. « Les deux institutions nous accompagnent dans la consolidation du fichier et la prestation de serment de nouveaux membres de la Cours constitutionnelle vient renforcer l’évolution du processus », a dit le ministre Boukpessi. Selon lui, le vote des togolais de l’extérieur va devenir une réalité et tout ceci rentre dans le respect de la feuille de route de la CEDEAO en termes de réformes institutionnelles et constitutionnelles.

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Prof. Tchambakou Ayassor, a précisé que les activités du processus électoral évoluent normalement. La révision des listes électorales, a-t-il indiqué, s’est déroulée du 29 novembre au 2 décembre avec un jour de prolongation, compte tenu de l’engouement constaté. Il a précisé que 46 CELI ont été érigées contre 38 lors des précédentes consultations. Cela s’explique par la décision de faire d’une préfecture une Commission Electorale Locale Indépendante, plus les sept au niveau du Golfe. Le premier responsable de la CENI a surtout souligné la création des Commissions Electorales d’Ambassade Indépendantes (CEAI) avec le recensement des Togolais de l’extérieur au niveau de six (6) ambassades. Il s’agit des ambassades de Washington, de Paris, de Libreville, en RDC, à Abuja et au Maroc.

Prof. Ayassor a signifié qu’au plan national, les résultats donnent 212.190 nouveaux enregistrés et dans les CEAI, 348 enregistrés. Selon lui, les conditions posées pour l’enrôlement des Togolais de l’extérieur sont limitées mais les électeurs n’étaient pas à jour en ce qui concerne les pièces d’identité. Cependant, c’est déjà un acquit, car, désormais, les Togolais de l’extérieur ont la possibilité de prendre part aux opérations de vote. Aussi, a-t-il indiqué que 6200 OPS, 2596 CRV, 2791 agents de Comité Liste et Carte (CLC), 3015 kits ainsi que 3000 générateurs ont été mobilisés pour cette opération de révision de liste électorale. Le président de la CENI n’a pas passé sous silence des rencontres de son institution avec des partenaires notamment la CEDEAO, des séances de formation avec des parties prenantes comme la HAAC.

Le représentant de la HAAC, M. Badjibassa Babaka, a quant à lui relevé le rôle pédagogique et d’information que son institution va jouer tout au long de ce processus. Il sera question, selon lui, de la vulgarisation des textes pour situer les électeurs et de véhiculer les informations de paix et de non-violence. Cela suppose de travailler avec une attitude professionnelle, impartiale et responsable de la part des médias. Il est question entre autres de se réserver de toute déclaration qui, durant la campagne, puisse déranger l’interaction entre les parties prenantes au processus.

Jules LEMOU

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