Nommé mardi 28 avril 2020, par décret présidentiel pour commander la Force Spéciale Mixte Anti-Pandémie (FOSAP), le Col. Amana Kodjo a pris fonction hier. C’était au cours d’une cérémonie de passation de consignes, tenue à l’Etat-major de la Force à Lomé, devant diverses personnalités. Il a pour mission de faire respecter les mesures de lutte contre le COVID-19 dans le strict respect des lois en vigueur.
A la cérémonie de passation de charges, le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, lt-col. Akobi Mensah, représentant son ministre de tutelle, a félicité l’ensemble des acteurs intervenant dans la FOSAP. Pour lui, la tâche de cette force est délicate face à l’incivisme et parfois à l’inconscience de certains concitoyens. Il a alors exhorté le nouveau commandant de la FOSAP à concilier la mise en œuvre des mesures prises par le gouvernement, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, avec les exigences des droits fondamentaux du citoyen en ce moment de crise sanitaire mondiale.
« Dans l’accomplissement de cette difficile mission, vous devez faire preuve de beaucoup de professionnalisme, de discipline et de rigueur. Vous pouvez, d’ores et déjà, compter sur l’appui et le soutien des autorités et de l’ensemble du gouvernement », lui a-t-il conseillé.
Auparavant, le commandant sortant Lt-Col. Okpaoul Yaovi et le nouveau, Col. Amana Kodjo, ont successivement rendu grâce à Dieu et dit leur reconnaissance et gratitude au chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, pour la confiance et son écoute permanente et ses promptes réactions aux multiples sollicitudes de la FOSAP. « Nous restons toujours prêts pour servir les institutions de la République », a affirmé le Lt-Col. Okpaoul, avant de remercier et d’exhorter ses collaborateurs à rester engagés dans le service de la population et de la nation. Son successeur, le Col. Amana a abondé dans le même sens, tout en précisant que la FOSAP participe à la lutte contre le COVID-19, en veillant au respect des mesures préventives préconisées par le gouvernement mais aussi à la sensibilisation, l’éducation et la protection des populations.
« C’est une approche globale qui vise à vaincre le mal dans la paix, la non-violence, avec une prise de conscience collective et des comportements civiques », a-t-il conclu.
Régine AKONGA
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