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Le président Faure Essozimna Gnassingbé investi pour un nouveau quinquennat au cours d’une cérémonie solennelle de prestation de serment

Main levée Faure Gnassingbé récite la formule consacrée
Le président Faure Essozimna Gnassingbé investi pour un nouveau quinquennat au cours d’une cérémonie solennelle de prestation de serment

Le dernier palier du processus électoral ayant consacré la brillante réélection du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, à l’issue du vote des Togolais de l’intérieur et de la diaspora, le 22 février 2020, vient d’être franchi, avec la prestation de serment, ce dimanche 3 mai 2020, devant la Cour constitutionnelle, du président élu. L’audience solennelle d’investiture s’est déroulée dans la salle des banquets, à la place des fêtes, à Lomé II, dans une vive émotion, sous une pluie battante. C’est le président de cette institution, M. Aboudou Assouma, qui a dirigé la cérémonie dans le strict respect des mesures sanitaires liées à l’épidémie du Coronavirus. Au rang de l’assistance, réduite aux seules personnalités de premier rang, il y avait le Premier ministre, M. Komi Selom Klassou, la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi Tségan, ainsi que les présidents des autres institutions, des membres du gouvernement et du corps diplomatique et des dignitaires.

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, grand vainqueur de l’élection présidentielle du 22 février 2020, plébiscité au décompte final avec un score de 70,78% des voix, a prêté serment hier pour un nouveau mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
« Devant Dieu et devant le peuple togolais, seuls détenteurs de la souveraineté populaire, nous, Faure Essozimna Gnassingbé, élu président de la République, conformément aux lois de la République, jurons solennellement de respecter et de défendre la Constitution que le peuple togolais s’est librement donné ; de remplir loyalement les hautes fonctions que la nation nous a confiées ; de ne nous laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ; de consacrer toutes nos forces à la promotion du développement du bien commun, de la paix et de l’unité nationale ; de préserver l’intégrité du territoire national ; de nous conduire en tout en fidèle et loyal serviteur du peuple ». Tel est la formule du serment inscrite à l’article 64 de la Constitution, que le président a lu à haute et intelligible voix devant la Cour constitutionnelle réunie en audience solennelle. Elle lui en a donné acte et l’a renvoyé à l’exercice de ses hautes fonctions à lui confiées par la nation togolaise.
Cet instant solennel a été suivi de l’exécution de l’hymne national et de la remise au chef de l’Etat du « Grand collier du grand maître des ordres nationaux », par le Grand Chancelier du Togo, M. Barry Moussa Barqué. Ensuite, le porte-drapeau de l’armée a procèdé à la remise au président Faure Gnassingbé du drapeau national, symbolisant la soumission des corps armés au pouvoir civil.

Le suffrage universel a décidé, il n’y a plus personne pour s’y opposer

Dans son discours d’investiture, le président de la Cour constitutionnel, M. Aboudou Assouma, a rappelé que le 22 février 2020, le peuple togolais a clairement porté son choix sur M. Faure Essozimna Gnassingbé, candidat du parti Union pour la République (UNIR). « Le suffrage universel a donc décidé, il n’y a plus personne pour s’y opposer », a-t-il averti. Il a aussi fait noter que « tous les observateurs et les acteurs de bonne foi ont unanimement reconnu le bon déroulement du scrutin », et que « les délégués de la Cour, nos mandataires, c’est-à-dire nos yeux et nos oreilles sur le terrain, l’ont confirmé ».
Par ailleurs, le gardien du temple du droit, s’appuyant sur le triomphe éloquent à ce scrutin, a salué les succès accomplis par le chef de l’Etat depuis qu’il a pris les rênes de ce pays. Ceci, au regard des résultats déjà engrangés, qui sont porteurs d’espérances et d’avenir pour le bien-être des Togolais, la poursuite de la consolidation de la démocratie et de la transformation du Togo sur tous les plans socioéconomiques et politiques.
Au passage, M. Aboudou Assouma a évoqué les réformes audacieuses impulsées par le président de la République, visant à valoriser le potentiel économique du pays dans toutes ses composantes, les initiatives salutaires et porteuses de fruits au plan continental, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement du secteur des transports terrestre, maritime et aérien.
« La sécurité et le climat apaisé qui règnent dans notre pays sont de précieux acquis qui méritent d’être préservés. Ils illustrent la force sociale, fruit d’une dizaine d’années seulement de politique de développement inclusif », a-t-il fait remarquer.
Le président de la Cour constitutionnelle a aussi souligné le pragmatisme de la vision du chef de l’Etat qui vient ainsi d’entamer un nouveau quinquennat. A son avis, les résultats engrangés vont se poursuivre au cours de ce nouveau mandat à travers des efforts pour réduire sensiblement la pauvreté, accroître l’accès des populations à l’électricité (projet CIZO) au profit surtout des plus vulnérables. Il a également, fait référence à de nombreux projets et mécanismes pour booster les secteurs agricoles, augmenter l’employabilité des jeunes et promouvoir davantage l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, consolider l’Etat de droit, les libertés d’expression, la réconciliation nationale, les structures de santé, etc. « Fort de ces résultats, votre ambitieux Plan National de Développement (PND) 2018-2022 compte transformer cette croissance en inclusion sociale par la création d’emplois massifs et l’accès du plus grand nombre des Togolais aux services sociaux de base et aux services financiers », a-t-il en outre relevé.
Il a conclu en souhaitant que le nouveau projet de société sur la base duquel le président Faure Gnassingbé a été élu, se réalise avec l’aide de Dieu.

Pour rappel, l’élection présidentielle du 22 février 2020 a enregistré la participation de sept candidats, pour un scrutin à deux tours limité à deux mandats, conformément aux dernières modifications de la Constitution. Le président Faure Essozimna Gnassingbé a remporté cette élection avec 1.760.309 votants sur 2.486.876 suffrages exprimés (selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle), soit un pourcentage élogieux de de 70,78% des voix. Le chef de l’Etat élu devançait de loin son poursuivant immédiat, M Agbéyomé Kodjo qui recueilli 19,46% de voix.

Martial Kokou KATAKA

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