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Ouverture de la 1ère session ordinaire de l’année : Les réformes constitutionnelles et institutionnelles, priorités de la nouvelle législature

Vue partielle des députés
Ouverture de la 1ère session ordinaire de l’année : Les réformes constitutionnelles et institutionnelles, priorités de la nouvelle législature

L’Assemblée nationale a ouvert, ce mardi 2 Avril 2016,  sa première session ordinaire de l’année 2019.  La cérémonie a connu la présence du Premier ministre Komi Selom Klassou, des membres du gouvernement, du chef de fil de l’Opposition, M. Gilchrist Olympio de l’Union des Forces du Changement (UFC), des représentants  des institutions de la République, des membres du corps diplomatique, des autorités administratives, militaires et religieuses, de la délégation de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, des délégations parlementaires venues d’Afrique et d’éminentes personnalités.  A l’ouverture de cette session, la présidente de la Représentation nationale togolaise, Mme Chantal Yawa Dzigbodi Tségan, a réaffirmé que les réformes constitutionnelles et institutionnelles  feront partie de la priorité de sa législature  issue des élections législatives du 20 décembre 2018.

Arborant   leurs  écharpes, les députés élus lors des élections législatives du 20 décembre 2018 ont répondu majoritairement présents à la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2019, qui a eu lieu, au siège de l’Assemblée nationale à Lomé. Une manière pour eux de démontrer leur ferme engagement à remplir dignement les missions qui leur sont assignées. Celles de voter et d’étudier des lois, de veiller à la mise en œuvre de ces lois et de contrôler l’action gouvernementale.

En ouvrant la session, la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Chantal Yawa Dzigbodi Tségan a rendu un vibrant hommage, au Chef de l’Etat, M. Faure Essozimna Gnassingbé, pour sa politique en matière de promotion de la femme et qui se traduit surtout par une plus grande représentativité des femmes à des postes clés et dans les sphères décisionnelles du pays.  La mise en place des instruments innovants et efficaces en faveur de l’autonomisation des femmes à l’instar du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) est la preuve que le président de la République place la femme au centre de sa politique. Au-delà de ces engagements et des actions menées sur le terrain d’importants défis restent à relever pour offrir un cadre sécurisé pour les investissements et consolider le développement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion, gage d’une prospérité partagée, a indiqué l’honorable Tségan. D’où la mise en route du Plan National de Développement (PND) prévue pour la période 2018-2022. Mme Tségan a promis que la nouvelle législature accompagnera le gouvernement dans la  vulgarisation et l’appropriation du PND par les concitoyens en vue d’une meilleure adhésion à la vision commune. Elle a également rappelé que les réformes constitutionnelles et institutionnelles feront partie des priorités de l’agenda de la nouvelle législature. A ce sujet, elle a appelé l’ensemble des acteurs politiques togolais à un esprit patriotique afin de toujours privilégier l’intérêt national, de la démocratie et de l’état de droit au Togo.

A l’occasion, les chefs des délégations présentes notamment,  la présidente du Sénat du Gabon et co-présidente de l’Assemblée paritaire ACP-UE, Mme Lucie Milebou Aubissson et le 1er vice-président du Burkina-Faso, l’honorable Stanislas Sankara, le 2e vice-président du Ghana, M. Alban Bagbin et le 4e vice-président  de la République de Guinée et M. Mamadou Salim Bah se sont succédé pour apporter leur soutien à la sixième législature togolaise. Dans leurs interventions, ils ont particulièrement félicité Mme Tségan  pour avoir été élue par ses pairs pour présider la destinée de la nouvelle législature. En effet la prise en compte du genre et notamment des femmes dans le leadership restent et demeurent un combat à mener partout dans le monde et en particulier en Afrique, ont-ils laissé entendre.  Pour Mme Mme Lucie Milebou Aubissson du Gabon, par cette élection, l’honorable Tségan devient la première recordée pour toutes les femmes qui s’intéressent à la vie publique et politique du pays. Et elle n’en doute pas de sa capacité à remplir dignement sa mission.. Elle a mis l’accent sur la particularité de la nouvelle législature qui, selon elle, forte dans sa majorité vitalisée par une opposition et enrichit des femmes d’exception va garantir des débats parlementaires et inclusifs de haut niveau.

Selon M. Sankara, le Togo, en portant une femme à la tête de l’Assemblée nationale donne un bel exemple de démocratie à toute l’Afrique.  Au-delà de l’engagement des autorités à œuvrer pour un développement inclusif,  l’ensemble des intervenants ont souhaité que  tous les parlements africains unissent leurs efforts pour  combattre les défis auxquels se confrontent  l’Afrique,  en particulier au sud du Sahara. Les plus importants sont le développement, la sécurité, les changements climatiques, la sécurité et le chômage du jeune qui fait le lit au phénomène migratoire et qui accentue l’instabilité des Etats Africains. Dans ce monde globalisant,  ils ont émis le vœu que des actions soient anticipées et que soit innové le corpus législatif afin de doter les Etats de cadre juridique solide qui permet aux parlements de remplir leurs missions et de contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable  (ODD).

Egalement  dans cette perspective, M. Sankara du Burkina Faso a saisi l’occasion pour affirmer la volonté de son parlement à mettre en place un groupe d’amitié parlementaire Togo-Burkina pour jeter les bases d’une réelle coopération parlementaire entre les deux parlements. Ceci, à l’instar de l’accord de coopération technique conclu entre les deux pays le 24 juillet 2008 sur la bonne gouvernance, les réformes institutionnelles et la lutte contre la pauvreté.

 

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