Le comité des experts en charge de l’élimination totale de l’onchocercose au Togo, mis en place le 16 février dernier, tient, sa première réunion au siège de la représentation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à Lomé. Il est attendu, de ces assises de trois jours, des stratégies innovantes devant permettre de libérer le Togo de la pathologie de l’onchocercose d’ici 2020.
L’objectif assigné à cette première réunion de définir les stratégies à mettre en œuvre, en vue de la réussite de la mission assignée au comité. Et déjà, deux stratégies retiennent l’attention du Point Focal National des Maladies Tropicales Négligées (MTN), Dr Koffi Edmond Sognikin. Il s’agit de la lutte antivectorielle qui permet de détruire le vecteur c’est-à-dire la simulie et de la chimiothérapie préventive qui consiste à distribuer de l’ivermectine.
A l’issue des 40 ans de lutte, « les taux de prévalences épidémiologiques qui étaient de 80% dans certaines localités sont tombés à 0% et les taux de cécité de 4% sont quasi nuls aujourd’hui ». Il revient aux membres du comité d’user de leur expertise, afin d’assainir, au plus vite, les zones de résistance, en vue de permettre au Togo de répondre en 2020 au rendez-vous des pays ayant éliminé l’onchocercose.
La Représentante-Résidente de l’OMS au Togo, Dr Lucile Imboua a, pour sa part, convié les membres du comité à des discussions constructives, en vue de dégager des stratégies innovantes.
Françoise AOUI
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