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Obtention du permis catégorie A : Le gouvernement lance des audiences foraines pour délivrer des certificats de nationalité

les ministres au cours de l'audience
Obtention du permis catégorie A : Le gouvernement lance des audiences foraines pour délivrer des certificats de nationalité

La Direction de la Nationalité et du Sceau, en collaboration avec la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI), organise, du 10 septembre au 02 octobre prochain, des audiences foraines de délivrance de certificats de nationalité togolaise, à travers tout le territoire national. La cérémonie officielle de lancement desdites audiences a eu lieu, ce mardi 10 septembre, dans la cour de la DOSI, à Lomé, en présence des ministres Pius Kokouvi Agbétomey, en charge de la Justice, Gal Damehame Yark de la Sécurité et de la Protection civile et Zouréhatou Tcha-Kondo des Infrastructures et des Transports.

Ces audiences foraines sont initiées par le chef de l’Etat, afin de faciliter l’obtention du certificat de nationalité aux conducteurs de motos, en général et de moto-taxis, obligés à détenir le permis de conduire catégorie A, à compter du 1er décembre 2019.

A Lomé, ces audiences foraines se tiennent jusqu’à jeudi 11 septembre, dans la cour de la DOSI, sise à l’ancien OPAT, en face de l’hôtel du 2 Février. Elles vont se poursuivre, du 13 au 02 octobre prochain, suivant l’ordre, dans les chefs-lieux des régions, Atakpamé, Tsévié, Dapaong, Kara et Sokodé. Ceci, à raison de trois jours par localité.

Selon le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, M. Pius Kokouvi Agbétomey, la plupart des accidents de la circulation proviennent des conducteurs de motocyclettes. Ainsi, le gouvernement, dans le souci de limiter le nombre inquiétant des accidents, entend faire appliquer rigoureusement, et ce pour compter du 1er décembre prochain, l’obligation de détention du permis approprié (type A) par cette catégorie d’usagers de la route.

Ces audiences foraines vont permettre aux conducteurs de motos, qui sont sans pièces d’identité, de se faire établir leur certificat de nationalité pour espérer avoir la carte nationale d’identité, exigée des candidats à l’examen de permis de conduire. Elles viennent à point nommé, aux dires du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Damehame Yark, à un moment où le gouvernement fait de plus en plus face aux fléaux de la sécurité routière. Le ministre a félicité les conducteurs de motos, venus nombreux, pour leur adhésion à cette mesure des autorités de sauver des vies sur les routes. Selon lui, le port de casques et de ceintures de la sécurité, le refus de téléphoner aux volants de voitures et aux guidons des motos sont rentrés dans les habitudes des citoyens.

Les accidents de circulation ont lieu tous les jours, parfois par imprudence, méconnaissance du code de la route ou par incivisme. Du 2 au 10 septembre, 30 morts ont été encore enregistrés sur les routes, avec plus de 200 blessés. Pour le ministre, le code de la route est la bible qui contient le savoir-faire et le savoir-être des conducteurs. Le permis, dit-il, est la concrétisation, l’aboutissement. Mais, il n’est pas une fin en soi.

Le gouvernement, tout en facilitant l’obtention du certificat de nationalité, a mis tout en œuvre pour la formation gratuite des candidats à l’examen du permis de conduire. Seul l’examen est payant à deux mille cinq cents (2500) francs F CFA, a précisé la ministre Zouréhatou Tcha-Kondo des Infrastructures et des Transports.

Selon la secrétaire d’Etat chargée de l’Inclusion financière et du Secteur informel, Mme Mazamesso Assih, la DOSI a facilité, depuis 2018, l’accès des opérateurs de l’informel aux services administratifs. Ce qui a permis de délivrer 5354 pièces de naissance sur le plan national, de janvier 2019 à nos jours. Toujours en 2018, le secrétariat d’Etat, en partenariat avec le ministère des Infrastructures, a lancé le projet « Zokeke », permettant  de former 548 conducteurs de taxis-motos qui ont obtenu leurs permis de conduire. Parmi eux, 25 ont créé leurs entreprises de transport. Cette année, 1934 conducteurs ont été formés et s’apprêtent à passer leur permis de conduire.

Selon la directrice de la nationalité et sceau Mme Kabauyah Kpatcha- Tchamdja, au-delà de tout, le certificat de nationalité confère à son titulaire les prérogatives de la citoyenneté (droit de s’inscrire comme Togolais à l’Université, droit de vote et d’éligibilité, possibilité d’établissement de la carte d’identité, d’un passeport et de postuler à des emplois publics ou privés, etc.). Son absence expose une personne au risque d’apatridie.

Komla GOKATSE

 

 

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