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Mission de maintien de la paix des Nations Unies : Une série de formations lancée au CEOMP à l’endroit des unités constituées en phase de pré-déploiement  

Le Col. Baouna ( au milieu) donnant le ton de la formation (Photo ONOUADJE)
Mission de maintien de la paix des Nations Unies : Une série de formations lancée au CEOMP à l’endroit des unités constituées en phase de pré-déploiement  

Une série de formations des unités constituées en phase de pré-déploiement sur la gestion démocratique des foules, la protection des civils, le genre et les droits humains s’est ouverte, au Centre d’Entraînement aux Opérations de Maintien de la Paix (CEOMP) à Lomé. Financées par le gouvernement japonais et mises en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ces formations visent à renforcer les compétences des cadres des forces de défense et de sécurité en matière de protection des civils et droits humains dans le contexte des manifestations publiques, conformément aux recommandations des Nations Unies.

Ce projet de renforcement des capacités du Centre d’Entrainement aux Opérations de Maintien de la Paix (PRC-CEOMP) est subdivisé en deux sessions. La première, ouverte, vendredi,  se déroule sur la promotion du genre et la protection des civils dans le contexte de maintien de la paix et concerne 50 cadres militaires et policiers formateurs impliqués dans les formations préalables au déploiement.

L’assistance lors du lancement des sessions de formation (Photo ONOUADJE)

En donnant le ton à ces sessions, le représentant du Chef d’Etat Major des Forces Armées Togolaises, le Col. Essowè Baouna, a souligné que la réalisation de ce projet est le fruit des excellentes relations de coopération entre le Japon et le Togo. Selon lui, à l’heure où les menaces se multiplient et changent de forme, l’environnement international impose d’avoir un outil de préparation opérationnelle performant, en constante adaptation. Ceci nécessite des équipements modernes et surtout des hommes et femmes bien formés, capables de faire face à un environnement instable, dans un cadre d’action qui dépasse nos frontières. « Faire du CEOMP un pôle consacré à la formation a permis de mobiliser les énergies et les compétences des forces de défenses et sécurité du Togo. Notre souhait est de doter le CEOMP des moyens nécessaires en adéquation avec l’ambition du Togo, avec l’évolution des conflictualités à travers le monde. C’est la raison pour laquelle, le renforcement des capacités de ce centre nous paraît indispensable », a ajouté le Col Baouna.

Le représentant résident adjoint du PNUD au Togo, M. Mactar Fall, a souligné que les crises sécuritaires et les menaces liées au terrorisme nécessitent des efforts urgents pour prévenir et réduire les risques de propagation de l’extrémisme violent dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest comme le Togo. La stratégie consiste, selon M. Mactar Fall,  à atténuer ou contenir les menaces sécuritaires pour empêcher qu’elles atteignent les frontières togolaises et d’autres régions de l’Afrique de l’Ouest. Il a rappelé, qu’à travers cette intervention, le PNUD contribue à la réalisation de l’ambition 3 de l’axe stratégique 1 de la feuille de route Togo 2025. A cet effet, M. Fall a réitéré l’engagement de son institution aux côtés du Togo, afin de relever les défis liés à la sécurité, à la paix, condition sine qua non du développement durable inclusif.

Le directeur du CEOMP, Lt-Col. Pini Salifou, a souligné que ces stages qui s’ouvrent actuellement ne sont qu’une partie d’un programme plus vaste incluant des capacités logistiques, notamment l’acquisition des moyens roulants et du matériel anti-COVID, dont une partie entre déjà dans la gestion du volet sanitaire des formations en cours. Il a exhorté les participants à bien s’outiller à travers ces sessions, afin qu’ils soient à même d’accomplir leurs futures missions dans les règles de l’art, en ayant en permanence le souci de la protection des civils et des droits humains.

Photo de groupe des officiels, des formateurs et les unités des forces de l’ordre et de sécurité

La deuxième session, axée sur la gestion démocratique de contrôle de foule, sera également dispensée au profit des contingents (bataillon et unité de police constitués en instance de déploiement pour la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA)). Donc au total, 200 policiers et soldats de la paix, dont 25% de personnel féminin, vont bénéficier de ces formations. Ces deux sessions sont assurées et facilitées par une équipe d’experts dans le domaine, notamment le CEOMP, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le West Africa Network for Peace building (WANEP) Togo.

Ces formations prennent fin le 7 décembre prochain, soit après un mois.

Alex TEYI

 

 

 

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