Santé

Mise en œuvre des subventions du Fonds mondial pour la période 2018-2020 au Togo : Un atelier planche sur les mesures d’atténuation des risques de gestion

Les participants à l'atelier
Mise en œuvre des subventions du Fonds mondial pour la période 2018-2020 au Togo : Un atelier planche sur les mesures d’atténuation des risques de gestion

L’Organisme de Coordination nationale des Projets financés par le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme (CCM-Togo), organise  à Lomé, un atelier conjoint de lancement de la mise en œuvre des subventions obtenues pour la période 2018-2020 et d’élaboration d’un plan de gestion des risques et mesures d’atténuation. Ceci, afin de permettre aux différents acteurs de mise en œuvre de ces subventions d’anticiper sur les risques éventuels.

Cette rencontre de trois jours permettra à l’organisme de Coordination nationale des Projets financés par le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida la Tuberculose et le Paludisme (CCM-Togo) de même que tous les autres acteurs de mise en œuvre desdites subventions d’identifier les éventuels risques auxquels ils peuvent être confrontés et de faire des propositions de stratégies en vue de les éviter ou de les amoindrir.

En ouvrant les travaux de l’atelier, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Pr Moustafa Mijiyawa, a indiqué que le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose, véritables fléaux de santé publique, ont suscité des mesures et des interventions érigées en priorité dans le Plan National de Développement Sanitaire PNDS 2017-2020. Il a indiqué que le deuxième axe de ce Plan s’est fixé comme objectif de réduire la prévalence du VIH chez les individus de 15 à 49 ans de 2,5 à 1,8%, l’incidence du paludisme de 161 à 40 pour 1000 et celle de la tuberculose de 58 à 23 pour 1000. Pr Mijiyawa a convié les participants à l’atelier à porter un regard sur les actions passées et à en tirer les leçons, ceci, en vue de résultats plus probants dans la mise en œuvre des subventions.

Le président du CMM-Togo, le ministre de la Planification du développement, M. Kossi Assimaïdou a, de son côté, rappelé que le Togo bénéficie, depuis 2002, d’importants financements du Fonds mondial. « Si hier, nous nous posions des questions sur l’amélioration du taux d’absorption des ressources mises à notre disposition, aujourd’hui, nous changeons de paradigme et nous nous interrogeons sur les risques liés à l’environnement des structures de mise en œuvre des subventions dans la perspective d’une plus grande efficacité », a-t-il fait remarquer.

Le gestionnaire du portefeuille du Fonds mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme pour le Togo, Dr. Youssouf Sawadogo, a assuré de la disponibilité de son institution à apporter des solutions en fonction des recommandations qui seront formulées à l’issue de l’atelier.

Françoise AOUI


 

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