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L’OMS région Afrique renforce ses compétences pour une prise en charge de la malnutrition aiguë sévère de l’Enfant

Dr Imboua ( à droite) à l'ouverture de l'atélier
L’OMS région Afrique renforce ses compétences pour une prise en charge de la malnutrition aiguë sévère de l’Enfant

Le bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique organise, depuis ce lundi, à Lomé, un atelier de renforcement de capacités de ses points focaux de nutrition pour la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère de l’Enfant. Le but de cette formation est d’établir un pool de personnes compétentes à l’OMS pour accompagner les pays dans la prise en charge de cette affection.

L’atelier de formation des points focaux de nutrition à la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère de l’Enfant qu’organise, depuis ce lundi, le bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, à l’endroit de son personnel, a pour finalité de développer les compétences des participants, en vue de soutenir les Etats membres dans la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère autant dans les situations stables que pendant les urgences.

Pour ce faire, il consistera à tester et affiner les modules génériques de formation de l’OMS actualisés en 2016 et traduits en français, en vue de leur finalisation. L’atelier se veut également une opportunité pour renforcer le travail d’équipe et la collaboration inter-pays.

La représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr Lucile Imboua a, à l’ouverture des travaux, indiqué que les problèmes de malnutrition sont sous-jacents aux états réels de santé des enfants. Cependant, a-t-elle poursuivi, les systèmes de santé ne les prennent pas correctement en compte. En plus de cela, les chiffres concernant la malnutrition ne sont pas bien maîtrisés. « Lorsque rien n’est fait pour une simple malnutrition, elle peut évoluer vers une malnutrition aiguë sévère et il faut des compétences pour la prise en charge », a-t-elle fait remarquer. Dr Imboua a également indiqué que les situations de conflits ont montré que la demande d’une expertise en nutrition a dépassé de loin la capacité du personnel de l’OMS dans le cadre de la réponse humanitaire de l’Organisation. « La malnutrition aiguë sévère multiplie par 9 le risque de la mortalité chez les enfants et représente 45% de la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans », a-t-elle relevé.

Françoise AOUI

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