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Les universitaires appelés à contribution à la Mise en œuvre du PND

la Table d'honneur
Les universitaires appelés à contribution à la Mise en œuvre du PND

L’Université de Lomé  (UL) a organisé, ce mercredi 27 mars 2019, une  conférence sur le thème «Le Plan National de Développement du Togo et la recherche  scientifique : Quels défis pour la recherche  et  l’innovation technologique ?». Il  était  question pour les acteurs  du PND de  partager  avec le monde universitaire les ambitions  de développement  du pays  et  de voir  dans  quelles mesures les universitaires peuvent  s’inscrire  dans la dynamique, afin de  créer une synergie d’actions autour d’une mise en œuvre  réussie.

Cette  conférence  intervient  dans les activités périodiques qu’organise  la  direction de la Recherche  et de l’Innovation de l’UL pour accorder la  recherche scientifique à la vision du développement national. En effet, le Plan National de Développement (PND 2018-2022), document de  référence en matière de développement du pays a été lancé officiellement, le 4 mars dernier. Pour sa  mise en œuvre efficace et efficiente, il est  indispensable  de mobiliser toutes les entités  du pays, en vue de créer une synergie entre les acteurs de  développement.

Hier, sur invitation des responsables de l’UL, les  initiateurs  de ce Plan étaient sur le campus universitaire de Lomé pour présenter  les  axes prioritaires de ce Plan. Il a été question de partager avec les universitaires les ambitions de développement du pays, afin qu’ils puissent jouer leur  partition pour le succès de ce Plan.

Pour le  directeur de la Recherche et de l’Innovation de l’UL, Pr Essohanam Batchana, l’initiative  visait  à ce que  la  présentation visait  à ce que la présentation de ce Plan soit faite devant la communauté des  chercheurs  pour qu’ils puissent  s’en faire  eux-mêmes  une très  bonne  idée  et  pouvoir  monter  des projets  inspirés  de ce Plan pour  le développement du pays. Alors, qu’il s’agisse  des  Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), de l’agriculture, de l’énergie ou autres, l’Université  est  en droit d’attendre de jouer une part  très active d’autant  plus  que  sa politique de la recherche   épouse les  grands axes  de  développement. Aussi, l’Université a-t-elle réorganisé les  enseignants autour des laboratoires et centres de recherche. Ces  structures de recherche ayant chacune une  thématique  bien précise  verront à travers  le PND, le rôle qu’elles  pourront jouer pour être au rendez-vous du développement, a-t-il  ajouté.

Le secrétaire  général du ministère de la Planification du Développement et  de la coopération, M. Etsri Homevor, a indiqué  que le PND  2018-2022  qui est en train d’être mis en œuvre impose  aujourd’hui de mettre en étroite  relation  les  acteurs de la mise en œuvre avec le monde universitaire et la recherche scientifique en  général. Car,  le PND  veut faire  du pays un hub logistique et un centre d’affaires, ambitionne de développe des pôles de  transformation agricole et industrielle, tout en consolidant le développement social et en renforçant les  mécanismes d’inclusion. Sur toute la chaîne, cela  requiert de pouvoir disposer des  ressources humaines bien  qualifiées  formés, compétences  et  productives afin de pouvoir  travailler  à  réaliser les ambitions de ce PND. Ce qui  met  au cœur  de  sa mise  en œuvre  les universités, centres et écoles de formation  techniques et  professionnelles, afin  de  valoriser les  ressources humaines pour obtenir les profiles  de  métier nécessaires à la mise en œuvre  du PND. Ainsi, les échanges avec le milieu  universitaire visent  à faire  en sorte  que la  synergie  d’action entre les  acteurs de l’administration publique et  les chercheurs puisse être effective pour que les structure de formation et de recherche concourent à la mise à  disposition des ressources  humaines compétentes et  productives. Mais aussi  à  promouvoir la recherche  et l’innovation technologique pour améliorer les  performances  que ce soit sur les approches, les  outils  ou sur les méthodes permettant de concrétiser les  ambitions du PND.

A l’issue   des débats, le  premier  vice-président  de  l’UL, Pr  Komlan Batawila, a remercié  les  initiateurs  de cet outi pour leur vision. Il a invité les universitaires  à  se  l’approprier  pour voir leur part  de contribution  dans l’atteinte  de cet objectif. Donc, il leur revient de changer de  paradigmes par  rapport  aux  mentalités, à la  formation pur que les étudiants  à la fin de leur cursus, ne  soient  pas  en marge  des métiers prévus  dans  le PND. M. Batawila  a remercié le secrétaire général pour sa diligence tout en espérant  d’autres  occasions  en appelant les uns et les  autres  à s’investir  dans ce Plan  pour  démontrer  de  quoi  ils sont capables.

Blandine  TAGBA-ABAKI

 

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