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Les personnels féminins de la Police Nationale ont observé le 8 mars

Le minstre Yark a invité les femmes de la police à la discipline
Les personnels féminins de la Police Nationale ont observé le 8 mars

La Journée Internationale de la femme, a été observée, ce 8 mars 2022, pour la première fois, par les personnels féminins de la Police nationale, à travers une séance de réflexion qui s’est déroulée dans la salle de conférence de la Brigade motorisée à Lomé. Ces femmes policières, qui se montrent très dévouées en matière de maintien d’ordre et de sécurité au Togo, ont été entretenues sur trois thématiques dont celle relative à la « femme togolaise face au défi du métier en uniforme ». Cette manifestation a été lancée par le ministre Damehame Yark de la Sécurité et de la Protection civile, en présence du directeur général de la Police nationale, Col Yaovi Okpaoul.

Les femmes policières du Togo ont marqué la journée de 8 mars 2022 par une rencontre de réflexion et de partage autour de trois communications thématiques portant sur la place de la femme dans l’exercice des missions de police et « dans la lutte contre les nouveaux défis sécuritaires ». Les échanges ont également trait au « partage d’expérience sur le parcours dans le métier de la police nationale ».

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Damehame Yark, a saisi l’occasion pour formuler ses vœux les plus ardents après les avoir exhortées au travail et à la discipline qui sont nécessaires pour leur promotion professionnelle.

« Je suis heureux de vous dire que depuis 2005, sur l’instruction du président de la République, la Police nationale a en son sein le personnel féminin. Il faut rappeler qu’en 1977, feu président Eyadèma avait ordonné le recrutement du personnel féminin à la Police, qui n’a pas continué. Depuis 2005, nous assistons à un recrutement régulier de ce personnel. La femme est au centre de tout. Je disais, quand on nous parle des djihadistes, je n’ai pas encore entendu parler d’une femme djihadiste. Ça veut dire que la femme est le centre de la paix, la côte de la paix, la mère et la bonne éducatrice. Nous avons tenu à marquer notre présence à cette manifestation pour dire au personnel féminin de la Police que cette journée est aussi la leur. Leurs aînées se sont battues pour obtenir cette journée ; aujourd’hui, il leur revient de se battre pour la préserver et chercher à aller de l’avant. Elles ont des droits, mais il y a aussi des devoirs qu’elles ne doivent pas oublier », a dit le ministre, tout en les invitant à travailler pour aller au-delà. « Nous avons au sein de la Police, les femmes qui commandent des unités et elles sont aussi compétentes que les hommes, elles doivent préserver cette compétence et chercher même à aller au-delà ».

La discipline reste la base de la femme policière

Les personnels féminins de la polices ont aussi compétents que les hommes

De l’avis du ministre Yark, la discipline reste la base de la femme, puisque depuis qu’il reçoit les demandes de punition contre des personnels défaillants, il n’y en a pas concernant les femmes policières. « Cela veut dire qu’on a moins de soucis, lorsque le personnel féminin se met réellement au travail. C’est ce que je leur ai demandé de faire, se battre pour préserver cette place. Dans nos recrutements, nous avons déjà un pourcentage. Mais, nous sommes appelés à évoluer. J’ai demandé au directeur de commencer par me préparer une Commissaire qui va commander l’Unité de police constituée (FPU), que le Togo va déployer à l’extérieur. Elles sont aussi compétentes que les hommes. Donc le 08 mars, c’est un jour de célébration de la femme, mais c’est aussi jour de travail au niveau du personnel féminin de la Police », a-t-il fait noter. Pour finir, il a souhaité à toutes les femmes une bonne célébration, une bonne santé et beaucoup de bonheur. « Le président de la République a donné le ton. Aujourd’hui, nous avons une femme qui est présidente de l’Assemblée nationale, chef du Gouvernement, Médiateur de la République, ça fait beaucoup. Ce sont de grandes institutions de la République qui sont commandées par des femmes… Demain, on pouvait avoir une femme directrice de la Police et c’est ce que je leur souhaite ardemment », a-t-il ajouté.

Un honneur d’entendre la compétence de la femme policière dans son domaine

Pour la Commissaire principale de la Police, Somialo Potcholi-Kadja, DG de l’EPAM, l’initiative de célébrer cette journée à la Police est à saluer. « Nous sommes célébrées, ce jour par le ministère de la sécurité et les autorités de la Police. C’est un honneur pour nous femmes d’entendre nos autorités reconnaitre la compétence de la femme policière dans son domaine. Nous nous sentons élevées et honorées. Nous ne pouvons que remercier nos autorités et leur témoigner notre gratitude », s’est-elle réjouie. « Au même moment, nous leur promettons de continuer par nous battre pour ne pas les décevoir. Nous sommes conscientes que le métier que nous exerçons est difficile. Au moment où nous reconnaissons nos droits, nous n’oublions pas nos devoirs. Nous faisons tout pour que les autorités soient fières de nous et que les missions qui sont les nôtres, nous puissions les accomplir de façon régalienne. Nous sommes, aujourd’hui, honorées d’être du côté de la loi et de combattre l’insécurité aux côtés du Gouvernement », a-t-elle souligné. La Cre Potcholi-Kadja a rendu hommage à la plus haute autorité du pays pour avoir donné l’occasion à la femme de prouver ce qu’elle vaut dans le domaine de la sécurité. « Les autorités connaissent déjà nos besoins. Dans l’exercice de nos fonctions, il y a des cadres de discussion où nous échangeons avec elles par rapport à nos difficultés et je vous assure que nos autorités sont à l’écoute et font le nécessaire pour que le personnel féminin aussi puisse être à l’aise dans l’exercice de ses missions », a-t-elle conclu.

Bernardin ADJOSSE

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