« Pratiques et mécanismes traditionnels de gestion des sites du patrimoine culturel », est le thème d’un atelier de partage sur la mise en œuvre de la convention du patrimoine mondial culturel dite convention de 1972 qui s’est tenu, ce mardi à Lomé La rencontre est organisée par le ministère de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, en collaboration avec la Commission nationale de l’UNESCO et réunie des participants venus Togo et du Benin.
Les gestionnaires de sites du patrimoine culturel, les conservateurs de musées et autres spécialistes du patrimoine culturel, venus du Bénin et du Togo, réfléchissent sur les pratiques et mécanismes traditionnels de gestion des sites du patrimoine culturel. L’enjeu principal est de parvenir à une gestion harmonieuse des sites pour le bien commun, tout en satisfaisant les populations locales ayant déjà un usage préalable du patrimoine. Selon les organisateurs, le Togo et le Bénin ont en commun le site de Koutammakou inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Des études de cas ont été faites et les résultats seront validés au cours de cette rencontre.
Pour la spécialiste du programme culture au bureau régional et multisectoriel de l’UNESCO, Mme Adèle Nibona, les pays devraient encourager la participation de toutes les parties prenantes à toutes les décisions concernant la gestion et le développement du site du patrimoine mondial. A cet effet, elle reste convaincue qu’à travers cette rencontre, des solutions bénéfiques permettront de relever des défis en matière de conservation et de développement des sites.
Le secrétaire général de la Commission nationale pour l’UNESCO, M. Koffi Michel Agboh, a, pour sa part, relevé l’importance qu’occupe un patrimoine culturel dans une société et exhorté les participants à faire des échanges fructueux pour en sortir des stratégies adéquates acceptables pour tous.
Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA
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