Santé

Un  rapport   présente des  avancées  de la santé infanto-juvénile au Togo

Vue partielle des participants à la rencontre
Un  rapport   présente des  avancées  de la santé infanto-juvénile au Togo

Le rapport d’examen de la mise en œuvre  du plan  d’action de la Conférence Internationale sur la  Population et le Développement, après 25 ans (CIPD + 25) au Togo et de la Déclaration d’Addis -Abeba, cinq  ans après (DAA PD+5), a été  présenté, ce mardi 22 mai, aux acteurs,  à Lomé.

La Conférence Internationale sur la Population  et  le  Développement (CIPD) et la Déclaration d’Addis-Abeba sur les mêmes thématiques recommandent à  tous les pays africains de produire un rapport  quinquennal sur leurs plans d’actions de développement en se conformant  à leur  législation et  à leurs  priorités  de développement.

C’est à cet exercice que s’est plié  le  Togo,  à  travers  son ministère de la Planification qui, avec  le  soutien du Fonds Mondial pour la Population, a réalisé un  rapport de la mise en œuvre du Togo du (CIPD)  25 ans après  et  de  (DAAPD) 5 ans après. Le document, présenté  aux  divers  acteurs  impliqués  a été réalisé, selon les six piliers, avec  indicateurs  spécifiques que  recommande la (DAAPD). Selon les études  diligentées  par  le Cabinet d’Etudes  et de  Recherche  Actions  (CERA), beaucoup reste à faire  en termes  de  santé  maternelle, de protection sociale et de contribution au système  de santé. «Beaucoup  reste  à  faire   en termes de budget accordé à la santé  pour payer  moins. Il reste beaucoup à faire en termes de  protection sociale, c’est-à-dire, les risques  maladies, les risques de  vieillissement, le système  de prévoyance  sociale   qui doit avancer», a indiqué M. Yao  Kpogo,  assistant  au CERA. Ce dernier a, par ailleurs, insisté sur  des  défis  à relever et qui ont trait à la disponibilité  des  données statistiques pour apprécier l’état de la mise en œuvre des différents  engagements : «la  préoccupation,  qui a été  relevée sous forme de recommandation, c’est dans un premier temps, faire un travail  technique pour intégrer  les bases  de données et faire sortir celles  qui  manquent. Dans un  second  temps, c’est  de les intégrer  dans les  enquêtes  de  base qui sont  liées  à la  démographie, RGHP, à la santé  EDS  et  celles liées  aux  indicateurs  multiples», a-t-il  précisé.

Le  rapport présente   néanmoins des  avancées  au niveau de la santé infanto-juvénile. Ce qui témoigne des efforts du gouvernement qui ne cesse, ces dernières années, de mener des actions pour  l’amélioration du bien-être des populations, en général  et  des couches  les plus  vulnérables, en particulier. Ce  constat  a été  salué par le secrétaire général du ministère de la  Planification, M. Etsri Homevor qui a admis que  quelques  défis  majeurs  restent  à relever  en matière de Population  et  de  Développement pour la mise  en œuvre  de  ces  engagements. Ceux-ci  passent  par  le  renforcement  d’actions pertinentes dans différents  domaines liés à la réalisation du dividende  démographique, dont celui à la réduction des  disparités   inter et  intra  régionales. M. Homevor  a,   au cours  de  ces assises rappelé que ce rapport national  sera soumis fin  mai  à la  Commission  Economique Africaine  (CEA)  comme contribution du Togo à  l’élaboration  du rapport continental consolidé de la revue du  programme  d’actions  de la CIPD et des engagements  de  la DAAPD,  respectivement  vingt-cinq ans et cinq ans après leur mise en œuvre, tout en mettant en exergue les perspectives démographiques déterminantes.

Le représentant-résident  de  l’UNFPA  au Togo, M. Saturnin  Epie  a,  en ce  sens  rappelé  l’importance  de la  CIPD  qui engage  les  signataires  à élaborer  des programmes et  politiques qui prennent en compte les besoins spécifiques de  leurs  populations. « Il ne s’agit  plus exclusivement de la   démographie et  de nombre  d’habitants mais, il  s’agit  de  mettre  en place  des  politiques et programmes qui font le lien entre le développement durable, entre la santé de la  reproduction, entre l’égalité des sexes et l’émancipation de la femme puisque tous ces   éléments sont garants d’un développement harmonieux dans le pays », a-t-il souligné.

Essobiyou AMAH

 

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