Culture

Le président Faure Gnassingbé invité d’honneur à représentation de la pièce « Kondo le Requin »

Le président Faure Gnassingbé invité d’honneur à représentation de la pièce « Kondo le Requin »

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a assisté, samedi soir, à Radisson Blu Hôtel 2 Février, à Lomé, à une représentation théâtrale, œuvre de feu écrivain Jean Plia « Kondo le Requin ». La soirée a permis au chef de l’Etat, entouré des premiers responsables des institutions de la république, de revivre sur scène l’histoire de l’illustre Roi d’Abomey, Béhanzin.

Le théâtre reste « … le seul cours du soir valable pour les vieillards et adultes et le seul moyen pour lequel le public le plus humble et moins lettré peut être en contact permanent avec les plus haut conflits », selon Jean Plia. C’est à ce titre que l’ouvrage « Kondo le Requin » de l’écrivain et professeur d’histoire, feu Jean Plia, a été représenté à Radisson Blu Hôtel 2 Février, samedi.

L’invité d’honneur, le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a suivi avec admiration, la pièce dans sa mise en scène. Une scène bien dressée dans un décor riche en jeu de lumière, d’accoutrement des comédiens et acteurs, de sons, de rythmes et de danse.

Cette représentation a surtout permis de revisiter les racines africaines et les caractéristiques liées à la loyauté au trône, incarnée par « Kondo le Requin ». Elle a été également l’occasion de redécouvrir l’organisation sociale et politique du trône de « Houégbadja », les stratégies guerre avec les « amazones » (femmes soldats) pour affronter la terreur coloniale sur le terrain.

Le comique, l’humour, mais aussi, le regret, la douleur, le désarroi, la corruption et la trahison ont été distillés, à travers cette représentation.

Dans une bonne mesure, tout le public a été plongé dans un passé historique du règne du roi Béhanzin du Royaume d’Abomey, son système de fonctionnement et sa lutte  contre à la puissance colonisatrice. Un système colonial qui, dans ses actions et ses œuvres, n’a fait que néantiser les valeurs, l’image et la culture du peuple d’Abomey et partant, africain.

Selon le réalisateur et metteur en scène béninois, M. Tola Konkoui, cette pièce, moulée comme une comédie musicale, est un symbole d’intégration africaine. Scène classique africaine, elle véhicule une histoire vraie qu’il faut réécrire. « C’est une histoire sur laquelle on revient et à chaque représentation, on découvre un aspect nouveau. Kondo le Requin (Behanzin) est un patrimoine mondial, il incarne notre histoire, nos racines et il faut se les approprier. Mais, toutefois, quand on a une culture, il faut l’entretenir et libérer un dialogue au même moment avec d’autres civilisations si on veut accorder d’importance à sa racine », a précisé M. Konkoui.

Jules LEMOU


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