Investissement Economique

Le Premier ministre a présidé une séance de travail avec des investisseurs occidentaux

Le Premier ministre a présidé une séance de travail avec des investisseurs occidentaux

La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a présidé, dans l’après-midi de mardi 15 novembre 2022, une séance de travail avec des investisseurs occidentaux arrivés au Togo dans le cadre d’une mission de prospection. La rencontre a permis d’exposer les atouts et potentialités qu’offre le Togo en matière d’investissements à ces opérateurs économiques mobilisés par la fondation Tony Blair. La réunion avec ces investisseurs en quête de relocalisation de leurs investissements en Afrique de l’Ouest a connu la participation de certains membres du gouvernement et d’autres acteurs économiques. Ce fut, également, un moment de partage d’expériences sur les bonnes pratiques en matière d’affaires.

Une vue des investisseurs lors des échanges.

Avec un climat des affaires, de plus en plus, attractif et une réglementation du cadre juridique et fiscal qui lui offrent un accès privilégié au marché mondial, le Togo donne la possibilité aux opérateurs économiques d’investir en toute quiétude et de bénéficier d’une sécurité et croissance de leurs capitaux dans un pays de paix et de stabilité. La séance de travail présidée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, mardi à la Primature, a été l’occasion de présenter ces avantages multiples qu’offre le Togo en matière d’investissements, à la vingtaine d’investisseurs européens séjournant, depuis lundi à Lomé, dans le cadre d’une mission de prospection et d’investissement en Afrique de l’Ouest. Il s’est agi de leur présenter les potentialités naturelles et économiques dont dispose le Togo et les multiples initiatives en cours, pour le renforcement du climat des affaires et des infrastructures, notamment au niveau de l’énergie, des télécommunications et du dispositif d’accueil. Outre la qualité des ressources humaines du centre de formation ouvert, actuellement, sur le site d’Adétikopé, le Togo dispose d’un port en eau profonde que les investisseurs auront à visiter pour vérifier les capacités et voir la connectivité offerte.

« Ce sont des investisseurs qui ont été identifiés, parce qu’ils ont une stratégie de relocalisation de leurs investissements en Afrique. Pour nous, c’est une bonne opportunité de les rencontrer, pour leur montrer ce qui est en train d’être fait au Togo. On leur a présenté, également, la Plateforme industrielle d’Adétikopé qui, aujourd’hui, est une plateforme dans un des secteurs cibles de la chaîne de valeur du textile. Ils auront l’opportunité de toucher du doigt la réalité du terrain », a déclaré la ministre de la Promotion de l’Investissement, Mme Kayi Mivédor, au sortir de la réunion.

DC, DG et autres experts des départements ministériels.

Une séance qui a permis, également, d’échanger sur la disponibilité du coton, la première matière indispensable à la production du textile qui représente plus de 50% de production en Afrique de l’Ouest, grâce au cumul du Mali et du Burkina Faso. Les préoccupations au niveau mondial dans le domaine du textile ont aussi fait partie des points de discussions. Ces préoccupations qui portent, notamment, sur la préservation de l’environnement, sont relatives à la promotion de l’énergie renouvelable, la durabilité et le traitement des déchets. Car l’industrie textile est très polluante, a signifié Mme Mivédor. Selon elle, les investisseurs étrangers ont été séduits par ces énormes potentialités qu’offre le Togo, surtout dans le domaine de l’industrialisation et se rassurent « d’associer leur nom avec une destination qui met, également, un accent particulier sur les aspects de l’inclusion, du développement durable, l’équité genre, etc. » Néanmoins, ces investisseurs ont attiré l’attention des autorités nationales sur de mauvaises expériences vécues sur certains continents et souhaité que le Togo travaille à éviter la duplication de telles expériences.

« On veut certes attirer les investisseurs pour qu’ils s’installent chez nous, mais il faut, en même temps, une croissance inclusive et durable », a indiqué la ministre Mivédor qui espère qu’au moins deux ou trois entreprises s’installent au Togo au terme de cette prospection.

Patouani BATCHAMLA

 

 

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