Par Rémy Banafey ASSIH
L’Union Africaine vient de se doter d’une charte sur la sécurité et de la sûreté maritimes L’acte 1 de cet événement historique a été posé samedi à Lomé avec l’adoption et la signature des documents par les chefs d’État africains.
Le grand mérite revient au président Faure Essozimna Gnassingbé qui en avait depuis longtemps mûri l’idée. Avec beaucoup de clairvoyance, de lucidité, de courage et de patience, il est parvenu à fédérer les points de vue de ses pairs du continent autour de sa vision. En dehors de quelques acteurs hélas ! locaux, mais souvent coutumiers de la discorde qui ont boudé la manifestation en écumant non pas les mers, mais de rage, le peuple togolais est à la fois fier et honoré d’avoir organisé et accueilli avec manière, ce sommet extraordinaire sur la terre de nos aïeux.
Les pays africains du Golfe de Guinée particulièrement, et collatéraux par extension, ont compris et souscrit globalement à cette vision du président Faure. Dès lors qu’il s’agit d’une lutte, d’un combat somme toute communs, contre un ennemi commun, d’une lutte pour le progrès et le développement de l’Afrique : Le terrorisme de mers qui se ramifie et se développe avec le temps comme une hydre et dont les pirates écument indistinctement mers et océans.
Le 15 octobre 2016, un pas a été posé et même franchi. L’essentiel est fait. L’important il est vrai, reste la ratification. A ce sujet, s’il faut nourrir quelques craintes sur les hésitations des uns et les atermoiements des autres qui peuvent venir rabougrir l’élan de Lomé, toute œuvre est néanmoins perfectible avec le temps. Le pari de Lomé est gagné. Avec la charte de Lomé, l’Afrique sécurisée, arrimera à bon port en toute sûreté. Par la volonté commune des chefs D’État du continent pour le développement, le progrès et la prospérité partagée de leurs peuples respectifs.
R.B.A.
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