Quarante-un mille sept-cents (41700) candidats composent, depuis mercredi le 6 septembre 2023, sur toute l’étendue du territoire, en vue de l’obtention du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA), porte ouvrant sur le monde du travail. A cet effet, le ministre en charge de l’Enseignement technique et de l’Artisanat, Eké Kokou Hodin, a effectué une tournée dans le Grand Lomé et le Zio, afin de s’assurer de l’effectivité dudit examen et son bon déroulement.
Cinq centres ont été visités par le ministre de l’Enseignement technique et de l’Artisanat, Eké Kokou Hodin et sa suite, mercredi 6 septembre 2023, à l’occasion du démarrage de l’examen national du CFA. Il s’agit du SGMT où composaient les boulangères et boulangers, de l’Hôtel Ecole la Savoureuse pour ceux de la cuisine, du CEG Agoè-Centre pour les inscrits en coiffure, esthétique et décoration, de l’EPP Dalavé, pour les tresseuses et de l’hôtel le Roc à Tsévié où composaient les pâtissiers. Dans tous les centres visités, le ministre a délivré le message de soutien, d’encouragement et de souhait de bonne réussite de l’ensemble du gouvernement. Outre ce message, le ministre a personnellement donné des conseils à ces « futurs patrons ». « Nous avons fait un tour, pour constater le démarrage effectif de l’examen du CFA. Fort heureusement, tout se passe bien. Nous tenons à féliciter tous les encadreurs et les différents acteurs impliqués dans l’organisation de cet examen. Nous sommes heureux de savoir que l’effectif des candidats ne cesse de grimper, chaque année. En 2021, nous avions enregistré plus de 39000 candidats. En 2022, le nombre a été porté à environ 40000. Cette année, 41700 candidats composent. Une croissance qui témoigne de la vitalité du secteur de l’artisanat », a-t-il dit.
Le ministre a confié qu’il est heureux, parce que les parents comprennent la force de l’artisanat et encouragent leurs enfants à apprendre un métier. « Ce que nous encourageons en souhaitant que cela aille de l’avant. Parce qu’un artisan ne chôme jamais, quelles que soient les difficultés. Le gouvernement attend une participation active de ces jeunes diplômés à la construction du pays, car à tous les niveaux, on a besoin d’eux : dans l’armée où on parle de génie militaire, dans les industries, avec le cas de PIA qui veut innover avec une marque de vêtement made in Togo, etc. », a-t-il laissé entendre. Il a exhorté ces futurs patrons à mettre les gens en confiance, une fois sortis des centres d’apprentissage, nantis de leurs certificats. « Moi, j’ai confiance en vous, parce que je sais que vous avez des compétences à faire valoir. Ne vous concentrez pas seulement à Lomé. Explorez de nouveaux horizons, allez à l’intérieur du pays, osez et la chance vous sourira. Soyez surtout motivés et ayez des objectifs, des ambitions et tout ira pour le mieux », a-t-il exhorté.
Notons que l’examen du CFA se déroule, cette année, avec la participation des candidats inscrits en esthétique et en décoration.
Selon, M. Tchangaï Essoyomèwè, président de la Chambre Communale des Métiers Agoè-Nyivé-Vakpossito (CCOM5), de nouveaux corps ont vu le jour et il faut aussi jauger ces candidats. « Il s’agit du Make Up, de l’attaché du guélé (qui était l’apanage des peuples du Nigéria) et de la décoration. Il leur a été demandé de réaliser un make Up pour une soirée. Les candidats à la décoration avaient le choix entre une table d’honneur de mariés, une table de diner simple et une table de déjeuner », a-t-il indiqué.
Yankolina M. TINGAENA
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