Le comité national du projet de soutien à la préparation à la Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) tient, à Lomé, sa troisième (3e) réunion ordinaire. Cette rencontre a permis aux différents acteurs impliqués de prendre connaissance de l’état d’avancement du processus REDD+ et de donner des orientations pour les prochaines étapes.
Le Togo met en œuvre, depuis 2015, son document de proposition de mesures pour l’état de préparation à la Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (R-PP), à travers le projet de soutien à la préparation à la REDD+ (P-REDD+) financé par le fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) et d’autres programmes/projets.
L’objectif pour cette phase de préparation du Togo à la REDD+ est l’élaboration d’une stratégie nationale cohérente et acceptée par tous en adoptant une approche participative et inclusive. Après quatre (4) ans d’activités, le Togo s’est doté d’une première version de la stratégie nationale REDD+.
Afin de faire le point sur la mise en œuvre des recommandations, d’échanger sur l’état d’avancement global du processus REDD+ et de réajuster et de donner de nouvelles orientations, le comité national REDD+ a tenu sa troisième (3e) réunion ordinaire. C’était hier, à l’hôtel Concorde, à Lomé. La vision ultime est de voir les prochaines étapes pour finaliser la préparation de la stratégie nationale REDD+
Pour le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, M. Kodjo Kudadzé, le rôle de la forêt dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et par conséquent, dans le développement socio-économique harmonieux d’un pays n’est plus à démontrer. « (…) Cette stratégie nationale REDD+ constitue une opportunité de proposer des mesures à court, moyen et long termes, permettant de faire face à tous les défis liés à la déforestation et à la dégradation des forêts. Ceci, en assurant une gestion durable des forêts, l’augmentation des stocks de carbone et la préservation de la biodiversité », a-t-il précisé. Il a salué l’implication et l’engagement de l’ensemble des parties prenantes dans la conception de ce document de planification pour la gestion durable des ressources forestières nationales. Revenant sur l’objectif de cette troisième réunion du comité national REDD+, M. Kudadzé, a souhaité que les échanges portent sur les possibilités d’élaboration d’un programme prioritaire pour la mise en œuvre de cette stratégie nationale.
Régine AKONGA
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