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Le chef de l’Etat préside la cérémonie du 47è anniversaire de l’attentat de Sarakawa sur les lieux de la catastrophe

le chef de l'Etat se recueille après avoir déposé le gerbe de fleure
Le chef de l’Etat préside la cérémonie du 47è anniversaire de l’attentat de Sarakawa sur les lieux de la catastrophe

Le président de la République,  Faure Esso­zimna Gnassingbé a présidé,  ce 24 janvier,  à Sarakawa (Kozah) la cérémonie  commémorative de l’anniversaire de l’odieux attentat simulé en un accident d’avion, perpétré contre feu Gnassingbé Eyadèma, le jeudi 24 janvier 1974. 47è du genre,  cette commémoration a été marquée essentiellement par un dépôt de gerbe de fleurs au mausolée érigé sur le site du drame à Sarakawa. Ceci,  pour rendre une fois de plus,  un hommage bien mérité aux victimes disparues dans l’accident, mais aussi à feu Gnassingbé Eyadèma, ce patriote   et  vaillant homme d’Etat qui, au risque de sa vie, a  refusé de céder sa dignité et celle  du peuple togolais contre des intérêts des milieux financiers étrangers.  Cette année, pour cause de la pandémie à coronavirus, le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé  avait à ses côtés, que la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi Tségan, le Premier ministre, Mme Victoire Tomégah-Dogbé,  quelques membres du gouvernement et personnalités politiques, administratives, militaires et civiles.

24 janvier 1974 -24 janvier  2021, il y a 47 ans, jour pour jour, feu président Gnassingbé Eyadèma allait  perdre sa vie dans un attentat déguisé en un accident d’avion dont a été victime le DC3 dans lequel il se trouvait avec plusieurs autres personnalités. Près d’un demi-siècle aujourd’hui, le souvenir de ce tragique et odieux évènement est resté vivace dans la mémoire collective de tous le Togolais.

Tant cet attentat ourdi par des forces obscures dont les  ambitions étaient de  saper  le combat pour l’indépendance économique que menait feu président, Gnassingbé Eyadèma, tant il a marqué un tournant décisif dans l’essor économique du Togo. Il  a contribué à transformer le pays, suscité une prise de conscience collective des Togolais et constitué une référence historique.

Depuis 47 ans, le peuple togolais dans son ensemble se souvient de ce jour et  de tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur le 24 janvier 1974 à Sarakawa.  Ainsi, est-il  demeuré de cœur avec son ancien chef d’Etat, feu président Eyadèma la cible de l’attentat mais aussi avec ses collabo­rateurs  qui ont perdu  la vie dans cette catastrophe.

Malgré la crise sanitaire liée à la COVID-19, la nation toute entière, à la tête de laquelle  le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a voulu rendre  un hommage aux illustres disparus, à travers une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs. Cette cérémonie s’est déroulée dans un esprit de recueillement total et dans le strict respect des mesures contre la propagation de la pandémie à la COVID-19 qui sévit depuis un an dans monde entier. Ce qui explique l’absence des   populations qui, à l’accoutumé participaient avec ferveur à cette cérémonie. Hier, l’on pouvait également  noter une absence remarquée  des  différentes chorales et groupes organisés, qui d’habitude, chantaient à la mémoire des vaillants et  illustres disparus.

Le dépôt de gerbe de fleurs par le président Faure Gnassingbé a été suivi de la sonne­rie aux morts. Aussitôt après l’assistance a eu droit à la rediffusion du message historique et mémorable de feu président Eyadè­ma au peuple togolais, le soir même de ce douloureux événement.

L’autre instant poignant a été la rediffusion du témoignage de feu Général Améyi qui était présent le 24 janvier 1974 et qui a suivi de bout en bout  et presque comme dans un film hollywoodien le déroulé de l’accident. Selon feu Général Améyi qui rappelait les faits en 1989, lors du 15 anniversaire de cet attentat, ce 24 janvier 1974, une journée timidement ensoleillée et couverte de fin brouillard de l’har­mattan, le DC 3 présiden­tiel survolait les monts de Djamdè, avec à son bord, feu président Eyadèma, père de la Nation. Annoncé pour 15 heures, l’avion s’appro­cha de l’aire d’atterris­sage mais, au lieu de se poser, il croisa la piste en basculant d’une aile à l’autre et dans ses fausses manœuvres, l’appareil s’écrasa à 15 h 37 mn. Feu président Eyadèma est heureu­sement sorti indemne de cette catastrophe, a déclaré le Général Améyi,  avant d’ajouter qu’il un devoir pour chaque Togolais de se souvenir de cette date historique qui a marquée l’évolution de toute la Nation.

Il est évident qu’aucun togolais ne doit perdre de vue que les mêmes menaces existent toujours et sous d’autres formes. Elles risquent de saper les efforts des autorités actuelles s’il n’y a pas une prise de conscience collective pour une mise en commun  des compétences au service de la Nation.  Cela passe par un   dialogue permanent, franc et constructif.  C’est la voie la plus indiquée par laquelle le pays peut résoudre ses problèmes comme  l’a toujours  préconisé le pré­sident de la République Faure Essozimna Gnassingbé.

Yves T. AWI

 

 

 

 

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