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Le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a assisté à l’investiture du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré

Comme leur pair togolais, dirigeants et chefs des délégations ont félécité M. Roch Marc Christian Kaboré pour sa prise de fonction
Le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a assisté à l’investiture du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré

Réélu le 22 novembre 2020, dès le premier tour, avec 57,74 %, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a été investi, lundi le 28 décembre, pour un second mandat de cinq ans à la magistrature de son pays. Dix chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région dont le président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, ont assisté à cette audience solennelle de prestation de serment, qui a eu pour cadre le Palais des Sports de Ouaga 2000, aménagé pour la circonstance en tenant compte des mesures barrières liées à la COVID-19. Diverses autres personnalités et des délégations nationales et étrangères ont été témoins de cet évènement solennel.
« Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso ». Tels sont les termes du serment prononcé devant le Conseil constitutionnel par le président Roch Marc Christian Kaboré, qui le renvoient dans ses nouvelles fonctions de chef de l’Etat. Les insignes du Grand maître des Ordres burkinabè lui ont été remis à cet effet.
Le nouveau contrat social
Dans son discours de circonstance, le dirigeant burkinabè a, d’entrée, rappelé à ses concitoyens le nouveau contrat social sur la base duquel ils l’ont de nouveau plébiscité. Il a remercié ses pairs chefs d’Etat et l’ensemble des délégations présentes venus le féliciter. Pour ce nouveau quinquennat, M. Roch Marc Christian Kaboré veut axer ses efforts sur la lutte contre le terrorisme qui, a-t-il fait savoir, a mis à mal la cohésion du pays au cours de ces cinq dernières années. Il a évoqué d’autres défis portant sur la paix et la sécurité, gages de tout développement et promis mener un dialogue franc avec l’ensemble des acteurs politiques et des forces vives de la nation, en vue de renforcer la réconciliation nationale.
Le travail bien fait, la probité morale, la dignité et la défense des intérêts de toute la population burkinabè sont entre autres axes de préoccupations évoquées par le chef de l’Etat Kaboré, ainsi que la lutte contre la corruption et l’incivisme, en vue de garantir une justice équitable et la bonne gouvernance des affaires publiques. Dans ce sens, il a décliné un certain nombre d’actions spécifiques à réaliser afin de construire ensemble un Burkina prospère et s’investir davantage dans une quête permanent du bien-être économique et social.
L’opposition à la cérémonie d’investiture
Plusieurs candidats de l’opposition, dont son désormais chef de file Eddie Komboïgo, dirigeant de l’ex-parti au pouvoir de Blaise Compaoré, qui avaient dénoncé un scrutin entaché d’irrégularités, avant de féliciter le président Kaboré pour sa réélection, ont assisté à la cérémonie d’investiture.Les félicitations des chefs d’Etat au président Marc Christian Kaboré et son épouse et la photo de famille ont mis fin à cette cérémonie de prestation de serment.
A 63 ans, le président du Faso est à la tête du parti politique dénommé Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP). Il vient ainsi d’entamer un second et dernier quinquennat, après sa victoire remportée lors du double scrutin présidentiel et législatif largement dominé par ce parti. Roch Marc Christian Kaboré est aux commandes du pays des Hommes intègres depuis le 29 décembre 2015, à la suite de sa première victoire à une élection démocratique organisée aux termes d’une période de transition provoquée par la chute du régime de l’ex dirigeant Blaise Compaoré.
Martial Kokou KATAKA

 

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