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L’association JPCS honore la mémoire de feu Gnassingbé Eyadèma à travers la danse Kamou

Une séquence de la danse au Lycée Agoè Nord
L’association JPCS honore la mémoire de feu Gnassingbé Eyadèma à travers la danse Kamou

5 février 2005-5 février 2024, il y a 19 ans qu’il a plu au Seigneur de rappeler à lui son serviteur, feu Gal Gnassingbé Eyadèma. Pour honorer sa mémoire, l’association Jeunesse pour la Promotion de la Cohésion Sociale (JPCS) a organisé, lundi 5 février 2024, une danse Kamou, sur le terrain du Lycée d’Agoè Nord. Par le même canal, le Club Animateur Kabyè à Lomé (CAKL) a rendu aussi hommage à l’illustre disparu sur le terrain du marché d’Adéwi.

La date du 5 février revêt une signification particulière pour le Togo. Lundi encore, les Togolais ont commémoré le 19e anniversaire du décès du Père de la nation, feu Gnassingbé Eyadèma. Un moment pour rendre hommage à ce grand homme qui a laissé un héritage précieux à sauvegarder : la paix et l’unité des fils et filles du pays. C’est pourquoi, en reconnaissance à l’immensité de ses œuvres, l’association Jeunesse pour la Promotion de la Cohésion Sociale (JPCS) a organisé, le 5 février 2024, la danse Kamou sur le terrain du Lycée d’Agoè Nord.

« Il y a 19 ans que le Père de la nation a été rappelé à son créateur. Chaque 5 février, notre association organise la danse Kamou, pour se souvenir de lui. Car il a beaucoup fait pour notre pays. Au-delàs, nous saisissons l’occasion pour sensibiliser les jeunes sur le fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent. La danse Kamou mobilise tout le monde, qu’on soit Kabyè, Ewé, Kotokoli, Losso, etc., tout le monde aime cette danse. C’est pourquoi, nous l’avons choisie pour célébrer l’anniversaire de la disparition du Gal Eyadèma », a expliqué le président de cette association, M. Kogwé Batébana.

A sa suite, le chef des ressortissants de Tchitchao et président des chefs coutumiers de la Kozah à Lomé, M. Pitèrou Tchakpala, a estimé qu’aucun Togolais ne devrait oublier la date du 5 février 2005, jour qu’il a plu au Seigneur de rappeler à lui le Père de la nation. Celui-là à qui le Togo doit la paix, la stabilité et la sécurité, des conditions favorables à son développement socio-économiques. « Mieux, sa sagesse a servi pour ramener la quiétude dans d’autres pays d’Afrique. C’est en reconnaissance à toutes ses œuvres que nous nous réjouissons, aujourd’hui. Nous prions Dieu de le garder dans la paix, mais aussi de protéger l’actuel président qui lui emboite le pas en s’investissant, non seulement pour le bien-être des Togolais, mais aussi, la paix, la sécurité, le dialogue et l’entente mutuelle entre les peuples d’Afrique », a-t-il confié.

Pour la même intention, le terrain du marché d’Adéwi était plein de monde, le 5 février 2024, à l’initiative du Club Animateur Kabyè à Lomé (CAKL) qui a aussi choisi la danse Kamou, pour marquer l’événement et rendre grâce à Dieu d’avoir donné au Togo une telle personnalité de charisme mondialement salué.

Plus qu’un dirigeant, Eyadèma était un visionnaire et un médiateur sollicité dans les pays en crise, en raison de sa grande sagesse. Aujourd’hui, pour ces milliers de Togolais qui se réjouissaient ici et là, c’était le lieu de se remémorer ses contributions exceptionnelles et son engagement pour la stabilité régionale. « Le Père de la nation est parti, mais il nous a légué la sagesse et la vision d’un Togo uni et prospère. Nous saluons également Faure Essozimna Gnassingbé qui, guidé par ses enseignements, est devenu un leader de référence pour toute l’Afrique. Le Père de la nation vit toujours dans nos cœurs et ses œuvres continuent d’inspirer nos pensées et nos actions. En ce jour mémorable, rappelons-nous des valeurs chères à lui : la paix, l’unité et la recherche constante du bien-être de notre nation. Préservons son héritage en continuant à œuvrer pour un Togo fort, uni et prospère. Que la paix pour laquelle il s’est toujours battu, règne éternellement dans notre pays. Prions pour le repos de son âme », a confié, M. Pilou Magnouréwa, président du CAKL.

Faustin LAGBAI

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