Transport Aérien

L’Aéroport International Gnassingbé Eyadema prêt à reprendre ses activités

le COl. Latta Gnama entouré à droite p ar Cina Lowson et Kassah-Traoré
L’Aéroport International Gnassingbé Eyadema prêt à reprendre ses activités

La Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) a organisé jeudi 23 juillet 2020, dans la salle polyvalente de la Représentation de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), une réunion de travail avec tous les acteurs de la Plateforme aéroportuaire pour faire le point des dispositions sanitaires et sécuritaires prises à chaque niveau , depuis la fermeture des frontières aériennes. Cette rencontre, présidée par le  directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), Col. Dokissime Gnama Latta, se situe dans le cadre des préparatifs de la reprise des activités aériennes.

C’était en présence des ministres des Infrastructures et des Transports et des Postes, de l’Economie Numérique et des Innovations Technologiques, respectivement Mme Zouréhatou Kassah-Traoré et Mme Cina Lawson. A participé également à cette réunion, le Coordonnateur de la Coordination Nationale de Riposte  contre la COVID-19, le médecin-colonel Djibril Mohamane.

La séance de travail, organisée jeudi dernier, par la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) à l’endroit de tous les acteurs de la plateforme aéroportuaire, vise à faire l’état des lieux des dispositions prises à chaque niveau, en prélude à la reprise des activités aériennes. Pour cerner ces mesures sanitaires et sécuritaires, tous les acteurs, notamment l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), l’Autorité de Sûreté de l’Aéroport  International Gnassingbé Eyadema (ASAIGE), la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT), l’aérotransport, l’aéroservice, la société togolaise de handling, Lomé catering et toutes les compagnies aériennes, ont participé à cette réunion, afin de les  annoncer des mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus au Togo.

Une occasion aussi pour l’autorité d’échanger avec eux sur les dispositions qu’ils ont pris à leur niveau pour une reprise des activités en toute sécurité.

« Depuis le 20 mars 2020, tout est à l’arrêt à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) à cause de la propagation de la pandémie de la COVID-19. Plusieurs actions ont été menées par tous les acteurs de la Plateforme aéroportuaire, des réunions ont été organisées ainsi des descentes sur le terrain pour qu’a la réouverture des frontières, aucun passager ne vienne transmettre la maladie à la population », a indiqué le  directeur de ANAC, Col. Dokissime Gnama Latta. « Nous avons implémenté une plateforme numérique des voyageurs, installé un laboratoire très équipé avec un personnel compétent à l’aéroport, dont l’objectif est de tester tous les voyageurs qui arrivent dans le pays et la Coordination Nationale de Riposte  contre la COVID-19, qui réfléchit sur la manière dont il faut mener des actions pour limiter la propagation du virus », a-t-il expliqué. « Au jour d’aujourd’hui, nous sommes en fin prêt pour le démarrage sans risque des activités. Toutes les mesures édictées par le gouvernement, notamment les mesures barrières sont respectées, l’ANAC, l’autorité régalienne de la sûreté et la sécurité de l’aéroport a fait un travail de fourmi et nous avons effectué également les recommandations  de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour assurer la circulation aérienne dans les meilleures conditions. Donc, nous estimons être prêt à plus de 95% », a déclaré le directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile soulignant que pour le démarrage des activités, au jour d’aujourd’hui, il est question de faire des ouvertures concertées.

Sécurité et sureté de l’AIGE

Ainsi, désormais à l’arrivé à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema, tous les passagers seront testés au PCR. Avant la reprise des activités, l’aérogare sera totalement désinfectée avec des produits reconnus par l’OACI. Pour éviter au maximum que les hôtesses soient en contact direct avec les passagers, les vitres ont été mises en place à l’enregistrement et les mesures barrières à tous les niveaux.

Selon le Colonel Dokissime Gnama Latta, le leitmotiv de l’ANAC, c’est zéro risque et zéro accident d’avions. « Les avions sont restés longtemps au sol. Avant que ces appareils ne commencent à voler, nous allons les inspecter en profondeur afin qu’ils ne soient pas un danger pour les passagers au Togo. Les pilotes qui n’ont pas volé depuis longtemps, nous allons les reconfirmer par des textes », a-t-il relevé.

Travailler en collaboration pour protéger les passagers

La ministre des Infrastructures et des Transports, Mme Zouréhatou Kassah-Traoréa a salué les dispositions numériques mis en place à l’aéroport et félicité tous les acteurs de la plateforme aéroportuaire pour les dispositions prises à leur niveau pour protéger les passagers et les a invités à travailler en collaboration avec le gouvernement, qui souhaite une réouverture globale des frontières.

La ministre des Postes, de l’Economie Numérique et des Innovations Technologiques, Mme Cina Lawson, pour sa part, a expliqué que l’utilisation du numérique vise à simplifier la vie des citoyens. Il s’agit d’amener les passagers à changer leur mode de fonctionnement, car COVID-19 a montré l’importance du numérique et de la digitalisation du travail.

Le Coordonnateur de la Coordination Nationale de Riposte  contre la COVID-19, le médecin-colonel Djibril Mohamane, a aussi félicité les organisations sectorielles pour la conjugaison des efforts afin d’éviter la propagation du virus à la reprise des activités. « Nous sentons que chacun s’est investi, tout le monde a apporté son expertise pour une reprise des activités aériennes en toute sécurité ».

La réunion a pris fin par la visite de l’aérogare. De l’enregistrement à l’embarquement en passant par le service d’immigration et toutes les chaines de départ comme d’arrivées ont été touchées du doigt.

Rappelons que les huit pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine veulent ouvrir leurs frontières (terrestres, aériennes et maritimes) dès que possible, et de manière concertée mais aucune date n’ait encore été retenue

El Hadj Moussouloumi BOUKARI

 

 

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