Mis en place par le gouvernement pour permettre aux différents acteurs politiques d’échanger sur les questions d’intérêt national, le Cadre Permanent de Concertation (CPC) a poursuivi ses travaux, mardi 17 septembre 2024, à Lomé. Au cours de cette 16e réunion, comptant pour la 2e session de l’année 2024, les membres ont principalement échangé sur l’amélioration du cadre électoral, en vue de son adaptation aux réalités de la nouvelle Constitution.
Ouvrant les travaux de cette 2e session de l’année 2024, le 17 septembre 2024, à Lomé, Me Mohamed Tchassona Traoré, nouveau président du Cadre Permanent de Concertation (CPC), a d’abord indiqué que les membres se sont donnés leur propre police de discussions, pour que les choses puissent aller dans de bonnes conditions, en restant dans le timing et en adoptant un comportement de respect mutuel. Revenant sur le point essentiel de ces discussions, c’est-à-dire l’amélioration du Code électoral, il a laissé entendre qu’il y’a eu beaucoup de propositions faites de part et d’autre, pour modifier ce code électoral. Cette modification nécessite de tenir compte des changements intervenus dans le paysage politique togolais : la nouvelle Constitution, avec pour corollaire le régime parlementaire, et d’autres besoins nouveaux, pour aller vers une élection beaucoup plus améliorée et apaisée.
Les représentants des partis politiques au CPC
L’autre point abordé, au cours de ces débats, a été le renouvellement ou non des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). A ce sujet, l’on retient, selon le président du CPC, que les représentants des partis politiques ont souhaité poursuivre avec l’actuelle composition de la CENI jusqu’aux élections sénatoriales, avant de penser à un quelconque renouvellement, si les membres du CPC se mettent d’accord sur sa nature et sa composition actuelle. « Mais, d’ores et déjà, il est permis aux partis désireux de changer leurs représentants de pouvoir le faire pendant cette période, avant les élections sénatoriales. Pour ce qui est de nos discussions, beaucoup de propositions seront envoyées à qui de droit et le débat va continuer sur cette question de code électoral, lors de nos prochaines séances », a-t-il fait savoir.
Me Mohamed Traoré a expliqué que pour améliorer le Code électoral, il faut partir de ce qui n’a pas marché dans le code, lors des dernières élections, et tenir compte des dispositions réglementaires qui vont le compléter. « Lorsqu’il y’a souci de modification, on n’a plus besoin d’attendre que l’Assemblée nationale fasse tout le parcours que cela comporte et les consensus à rechercher, alors que s’il y’avait certaines dispositions réglementaires, comme dans beaucoup d’autres pays, ce serait plus facile à faire », a-t-il confié.
Firmin DEFALEONA
RSS