La communauté internationale célèbre chaque 13 février la Journée Mondiale de la Radio. Au Togo, l’événement a été marqué par une journée d’échanges sur l’importance de ce média, organisée par Radio Lomé, en collaboration avec le secrétariat général permanent de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). L’objectif de cette rencontre est de créer un cadre, qui permet aux professionnels de réfléchir, ensemble sur l’avenir de ce média.
La rencontre, autour du thème, «La radio, c’est vous» a réuni les professionnels des radios publiques et privées du Togo. Elle a été l’occasion pour les participants de définir les actions à mener, afin que ce média continue à jouer pleinement son rôle, celui d’informer les populations et au-delà de rassembler les communautés autour des valeurs citoyennes. A cette occasion, Mme Gnonlandine Dametare, représentante du secrétaire général de la Commission nationale pour l’UNESCO, a relevé que partout, en temps de paix ou de conflit, la radio est une source essentielle d’information et de savoir, touchant toutes les générations et les cultures. Mieux, la radio permet aux hommes de s’exprimer. «Le progrès des libertés fondamentales et la promotion de l’accès du public à l’information sont essentiels à la bonne gouvernance et à l’état de droit, ainsi qu’à un approfondissement du dialogue et de l’inclusion. Qu’il s’agisse de relever de nouveaux défis, de faire face au changement climatique ou de lutter contre les discriminations, la radio offre, en temps réel, un média accessible pour surmonter les clivages et renforcer le dialogue», a-t-elle souligné.
Le directeur de Radio-Lomé, M. Pitalounani Télou, a indiqué qu’aujourd’hui, la radio est devenue le média le plus facile d’accès pour plusieurs raisons : l’oralité dans la communication, l’instantanéité dans la diffusion de l’information, le fort taux de couverture touchant toutes les couches sociales, etc.. « C’est donc une journée qui devrait nous interpeler tous journalistes et animateurs. Nous devons faire en sorte que l’idée qui sous-tend l’institution de cette journée ne soit pas vaine, en lui donnant tout son sens et toute sa valeur. Cela passe par le respect de l’éthique et la déontologie du journalisme, la prise en compte des suggestions des auditeurs, car quoi qu’on dise, la radio ne doit avoir pour soucis que de rassembler les communautés et de stimuler un discours de changement positif », a-t-il souligné.
Mélissa BATABA
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