La Haute Autorité de l’Audiovisuel de la Communication (HAAC) a convié, jeudi 3 Février, dans ses locaux, les médias à un point de presse. L’ordre du jour a porté sur la situation administrative des radios et télévisions implantées sur le territoire national, celle des journaux, la carte de presse et la publicité sur les médias. La rencontre a été présidée par le président de cette institution, M. Pitang Tchalla devant un parterre de journalistes.
Au cours de ce point de presse, le président de la HAAC, M. Pitang Tchalla, a expliqué un certain nombre de préoccupations relatifs aux sujets inscrit, à l’ordre du jour, notamment, le respect des cahiers de charges des radios et télévisions. A ce titre, il a rappelé les textes et règlementations en vigueur pour l’installation et l’exploitation des chaînes de télévisions et de radios privées. Par rapport à ce sujet, certains organes audiovisuels ont été invités à se conformer aux dispositions légales. Selon le président de la HAAC, malgré le rallongement du délai, quelques médias peinent à se mettre en règle. Il est demandé à ces organes de faire diligence pour être dans les normes au plus tard le 5 février de cette année. Passé ce délai, la HAAC se verra dans l’obligation de prendre les mesures idoines.
En ce qui concerne la presse écrite, il a été évoqué le problème relatif à la périodicité des parutions de certains journaux. En effet, quatre cents organes de presse écrite sont enregistrés à la HAAC mais seule, une centaine parait régulièrement. A l’occasion, l’institution a invité les patrons de presse à se mettre en règle au risque de tomber dans le domaine public, au cas où il serait constaté qu’il ne faisait pas de publications durant trois ans, délai imposé par la loi. Ils ont été aussi invités au respect de la déontologie et au professionnalisme dans l’exercice de leur fonction. Un professionnalisme qui passe avant tout par la possession du document qui permet d’identifier un vrai journaliste et qui lui permettra d’accomplir sa tâche en toute quiétude. Pour cela, la HAAC est revenue sur l’importance de la carte de presse. Un document établi par l’institution et que doit posséder chaque journaliste ou technicien travaillant dans un organe de presse ou audiovisuel. Il a été, à cet effet, rappelé les conditions d’établissement de celle-ci. Cette rencontre a également discuté des problèmes liés à la publicité et à l’affichage. La HAAC a, en citant quelques règles en vigueur, insisté sur le fait qu’il faille règlementer ce secteur. Les agences de communication et de publicité, de même que les médias, ont été conviés à jouer leur partition pour que certains spots publicitaires, qui choquent l’opinion, soient bannis. Le président de la HAAC a rappelé que dorénavant, l’institution veillera à l’application stricte des textes et lois, afin de restaurer l’ordre et la discipline dans la corporation pour lui redonner ses lettres de noblesse, ceci dans l’intérêt du vivre ensemble national. Des échanges et apports fructueux ont permis un éclairage sur les différents sujets mais également sur des divers.
Essobiyou AMAH
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