La Pâques ou fête de la résurrection du fils de Dieu chez les chrétiens, a été célébrée dimanche 21 avril, partout, dans le monde entier. Au Togo, les fidèles catholiques se sont retrouvés dans les églises pour professer leur foi, louer le Seigneur qui a sacrifié son fils Jésus sur la croix pour que tout homme qui croit en lui ait la vie éternelle. L’archevêque de Lomé, Mgr Denis Amuzu-Dzakpa, a à cette occasion, rappelé que par la résurrection, le Christ a détruit, pour toujours, la mort et renouvelé la vie : « Evènement unique, la résurrection du Christ demeure une réalité absolument originale qui ne saurait s’aligner sur les autres réalités. Elle constitue le noyau central de nos convictions de chrétiens, de disciples de Jésus ».
Les fidèles catholiques ont célébré le 21 avril, dans l’allégresse et la joie, la résurrection du Christ. Ils étaient nombreux à assister aux différentes eucharisties qui se sont tenues dans les églises à travers le pays. A la cathédrale Sacré cœur de Jésus, Mgr. Denis Amuzu-Dzapka officiant la messe pascale, a, s’inspirant des Saintes écritures, tirées de Ac 10, 34a 37-43, Ps 117 (118), 1-2. 16-17. 22-23 Col 3, 1-4 et de Jn, 20, 1-9, indiqué que la résurrection de Jésus est un événement pour la foi. C’est aussi un fait historique car, les apôtres, qui avaient vécu avec Jésus, ont proclamé au prix de leur vie, avoir vu le Christ vivant après sa mort sur la croix. « En méditant brièvement le passage de l’évangile de St Jean qui nous est proposé, en ce matin de Pâques, il est tout à fait indiqué que nous renouions avec l’église du matin de Pâques. Il est tout aussi bon que cette église du matin de Pâques devra attendre patiemment le grand vent de la Pentecôte pour prendre son envol par la puissance de l’esprit qui renouvelle et raffermit tout ce qu’il touche », a expliqué l’Archevêque de Lomé.
Mgr Denis Amuzu-Dzapka a, dans sa prière de circonstance, demandé au Seigneur de donner à son peuple l’intelligence de la foi afin de voir là où certains demeurent encore dans la perplexité et dans le doute. « Seigneur permet-nous d’avoir une tête et un cœur de ressuscités pour que nous nous efforcions de cheminer toujours dans l’espérance, patients dans l’épreuve, persévérants dans la prière, de bénir ceux et celles qui nous persécutent, de nous réjouir avec ceux qui sont dans la joie, de pleurer avec ceux qui pleurent, de ne pas nous laisser vaincre par le mal mais, le vaincre par le bien aujourd’hui, demain et tous les jours de notre vie », a imploré l’archevêque Amuzu-Dzapka.
La Passion de Jésus-Christ
Vendredi le 20 avril déjà, la communauté catholique de par le monde commémorerait, la passion de Jésus-Christ, à travers le chemin de croix, organisé pour marcher avec Lui sur le chemin de la souffrance.
A la paroisse Saint Augustin d’Amoutivé, à Lomé, une orientation toute particulière a été, à cet effet, donnée, le vendredi saint. Depuis le « Calvaire », au niveau de la Colombe de la paix, les fidèles, hommes et femmes de tous les âges, ont médité sous le soleil accablant, luisant de sueur, les textes qui étaient proposés pour la liturgie de la Passion. Ces différents textes ont été, à l’occasion, divisés en plusieurs parties, constituant les stations du chemin de croix. A pas de caméléon, ponctués d’arrêt, les fidèles, arrivés à la paroisse, ont écouté un commentaire, fait la prière et procédé à la vénération de la croix. La liturgie de la communion a clôturé le chemin de croix de ce vendredi saint, à cette paroisse.
Le curé de la paroisse de Saint Augustin d’Amoutivé, père Pierre Noagbodji a, dans ce contexte, rappelé le sens du chemin de croix. Pour cet homme de Dieu, l’église catholique est entrée dans le triduum pascal. Et le chemin de croix est, selon lui, la méditation sur la passion de Jésus-Christ pour manifester sur amour aux hommes et pour obéir au plan d’amour de son père, notre Créateur. « Le chemin de croix est un rappel de ce que Jésus-Christ a vécu quand il est venu sous sauver, sauver l’humanité, libérer l’homme ». « Mais il a été tué et pour le tuer, on l’a fait faire ce chemin sur la croix en le crucifiant. De ce fait, les chrétiens ont depuis lors, pris l’engagement de revivre cette passion de Jésus-Christ, de se remémorer cette souffrance du Christ ». Le Père Noagbédji a demandé aux fidèles de toujours méditer sur la grandeur de l’amour du fils unique de Dieu. Un appel donc aux hommes qui doivent apprendre à s’aimer, à s’accepter et à accepter les autres tels qu’ils sont pour qu’on puisse vivre ensemble dans la paix et l’amour. Car, nous sommes tous, enfants d’un même père, Dieu, l’Etre Suprême.
A l’occasion, l’église a prié pour la paix au Togo et dans le monde et intercédé en faveur des malades, des pauvres des enfants notamment.
Essobiyou AMAH
Kpinzou EDJEOU
RSS