Le processus électoral devant conduire à la désignation de nouveaux délégués pays du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) est lancé, depuis le 18 juillet 2022, par le ministre Robert Dussey, des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur. Hier, une conférence de presse a été animée, au cabinet de ce département, occasion de solliciter la contribution des médias dans la mobilisation des Togolais de l’extérieur à s’approprier le processus en cours, soit en se portant candidats pour être délégués, ou électeurs, pour pouvoir participer au choix de ceux qui auront la charge de représenter la diaspora.
Le ministère en charge des Affaires étrangères a convié, hier à son cabinet à Lomé, les professionnels des médias à une rencontre de presse sur le processus électoral en vue de désigner les nouveaux délégués pays du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE). Aux dires des conférenciers, MM. Charles Azilan, directeur des Togolais de l’Extérieur au ministère des Affaires étrangères et Safiou Radji, coordonnateur du guichet diaspora, ce processus se déroule en plusieurs phases, dont les plus essentielles sont celles d’appel à candidature et d’inscription des électeurs. Puis, viennent les périodes d’évaluation des candidats, l’ouverture de la campagne, le vote proprement dit qui se fait en ligne. Ce qui nécessite que les électeurs ouvrent leurs comptes d’électeurs en amont, pour être sûrs de pouvoir voter le moment venu. Le processus se conclura par la publication des résultats des candidats élus et leur installation, en vue d’exercer leur mandat de délégués pays. Ainsi, peut être candidat, tout Togolais de l’extérieur capable de prouver son origine togolaise et qui répond aux critères d’évaluation prévus par l’autorité. Car il s’agit de s’assurer de la capacité des candidats à porter le mandat de délégués pays, à mobiliser la diaspora sur les projets les concernant, mais aussi de leur moralité dans la mesure où il s’agit de représenter le pays et qu’il faille faire attention au profil des personnes à qui le Togo va déléguer ce mandat institutionnel.
Les deux conférenciers ont relevé que par rapport à 2019, le processus a connu certaines innovations portant, notamment sur le nombre de délégués pays passé de 77 à 48, en raison des critères établis par le ministère, pour pouvoir définir les nouvelles circonscriptions où certains pays ont été rattachés à d’autres, sans exclure personne. Les deux orateurs ont insisté sur le fait que tout le processus se déroule en ligne et que les deux phases en cours se poursuivent, pour l’étape de candidature, jusqu’au 17 août et pour celle de l’enrôlement des électeurs, jusqu’au 15 septembre.
« Vous ne pouvez pas abandonner votre sort dans les mains des gens que vous n’avez pas désignés. Donc, idéalement, si vous voulez que vos voix soient entendues, il faudrait que vous puissiez influer sur le choix des gens qui vont vous représenter. C’est pourquoi, nous lançons un appel à tous les Togolais de l’extérieur, sans exclusive, pour qu’ils se portent candidats ou électeurs sur la plateforme. Et pour être candidat, il faut d’abord s’enrôler comme électeur, avoir 21 ans et plus et résider au sein de la diaspora togolaise. Ce qui signifie qu’on séjourne à l’extérieur depuis plus de trois mois », ont expliqué MM. Azilan et Radji.
Faustin LAGBAI
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