Les chrétiens de par le monde ont célébré dimanche dernier, la pâques ou fête de la résurrection du Seigneur Jésus Christ. Cette fête, qui marque la fin de 40 jours de carême, est le fondement de la foi chrétienne. En la cathédrale Sacré Cœur de Jésus de Lomé, les fidèles ont commémoré cette fête autour de Monseigneur Denis Amouzou-Dzakpah, entouré, pour la circonstance, de nombreux prêtres.
« Tu es Seigneur notre résurrection alléluia !», « Christ est vraiment ressuscité, il est ressuscité », c’est, entre autres chansons que, l’ensemble des fidèles ont repris dans la joie et l’allégresse, dimanche dernier, à l’occasion de la célébration de la fête de Pâques. En la cathédrale de Lomé, outre le côté festif marqué par le partage de mets entre les différentes associations, l’évêque a lancé un message de foi à l’endroit des fidèles. Ainsi, s’appuyant sur les écritures saintes notamment, des textes tirés des Actes des Apôtres au chapitre 10,34a :37-43, du Psaume 118 :1,2,16-17.22-23, de la lettre de Saint Paul apôtre aux Colossiens 3,1-4 , le prélat a laissé entendre que la glorieuse résurrection du Seigneur Jésus Christ demeure la clé et le fondement de la foi chrétienne. « La victoire de Jésus sur la mort doit être le noyau central de notre foi. Oui ! Jésus est vraiment ressuscité et le témoignage des apôtres fait de la pâques, la plus grande fête d’actions de grâces et de joie. La résurrection de Jésus est le plus puissant appel à l’apostolat, à l’évangélisation, l’appel à être lumière et porter la lumière aux autres. Marie Madeleine, la première femme à constater le tombeau vide, est devenue étonnamment l’apôtre des apôtres. C’est également les deux disciples, Pierre et Jean qui sont devenus les premiers croyants. C’est certainement la Vierge Marie, la mère de Jésus qui, le cœur transpercé, croit que Dieu ait exaucé le cri de son fils. Ils ont en effet couru pour constater le fait et l’annoncer aux autres. Le Seigneur est vivant et chacun de nous est appelé à l’annoncer aux nations. Car, si nous ne croyons pas en la résurrection, notre foi est vaine », a-t-il dit. Il a ajouté que la résurrection de Jésus diffère de celle de Lazare. Lazare est revenu de la mort à la vie, telle qu’elle était avant la mort. Il connaîtra la mort pour une seconde fois. Jésus par contre, est revenu de la mort à la vie éternelle, à la renaissance, selon l’accomplissement des Ecritures. Jésus n’appartient plus à notre univers physique car, les portes verrouillées ne l’empêcheraient d’entrer. Par sa résurrection, le Christ a détruit pour toujours la mort et devient le premier né de la nouvelle génération et ce témoignage doit être le noyau central de nos convictions de chrétiens. Car, il ne repose pas sur l’évidence contraignante mais, un évènement pour la foi qui comporte un fait historique.
Pour le prélat, les chrétiens doivent se référer, en toute circonstance, à cette résurrection qui ne s’aligne sur aucune autre réalité. Il a invité l’ensemble des chrétiens à renouer avec le matin de Pâques.
Yankolina M. TINGAENA
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