La Journée Internationale de la Protection Civile a été observée ce jeudi 1er mars, de par le monde. Le Togo, faisant partie de l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC), n’a pas dérogé à la règle. Plusieurs activités, dont une conférence-débat et une caravane à travers les rues de Lomé, ont meublé la célébration au Togo. Le ministre Yark Damehame, président de la plateforme de la réduction des risques et catastrophes a donné le ton aux diverses manifestations. C’était en présence de plusieurs autorités politiques, administratives, traditionnelles et militaires, ainsi que des représentants des institutions de la république.
Le thème retenu pour cette année : « La protection civile et les institutions nationales pour une gestion plus efficace des catastrophes », interpelle les institutions à intégrer les questions de Réduction des Risques de Catastrophes (RRC) dans leurs outils de planification de développement pour une meilleure prévention et une gestion efficace des catastrophes. Plusieurs communications suivies de débats ont permis d’interpeller les institutions sur leurs divers rôles dans les gestions des catastrophes. Il s’agit entre autres, de « la contribution des institutions nationales dans la gestion et réduction des catastrophes », « le guide de la gestion et réduction des catastrophes à l’intention des élus locaux », « l’érosion côtière », « l’assainissement et la salubrité publique dans la gestion des risques et catastrophes », « contribution de l’ANIAC dans la gestion de la gestion de la réduction des catastrophes », « le système d’alerte précoce sur la sécurité alimentaire » et « les mesures préventives dans les établissements classées ». C’était également l’occasion d’amener les populations à maîtriser les risques auxquels elles s’exposent en s’installant dans les zones à risques. Par ailleurs, l’Agence Nationale pour la Protection Civile (ANPC), dispositif de pilotage dans la protection civile, a été connue davantage.
A l’occasion, la coordonnatrice du système des Nations Unies, Mme Khardiata Lo N’Diaye, a relevé que chaque pays doit mettre en place des dispositifs juridiques visant à limiter les risques de catastrophes , à préserver des vies et à réduire les pertes matérielles. «Un système moderne de gestion des catastrophes doit être capable d’accomplir de nombreuses tâches difficiles. Par conséquent, il est du devoir de tous les pays de prendre des mesures sérieuses pour renforcer leurs structures de protection et de défense civile. Le maintien d’un système national de gestion solide et efficace des catastrophes devrait être considéré comme une composante intégrale de la politique de sécurité nationale et un soutien précieux pour le développement durable aux niveaux national, régional et international », a-t-elle relevé.
Le ministre en charge de la protection civile a souligné que l’Etat togolais a pris des dispositions pour la gestion des risques et menaces en créant l’ANCP couplée de l’adoption de la politique nationale de la protection civile. Aussi, le gouvernement a-t-il entrepris de grands chantiers d’aménagement, afin de minimiser l’impact des risques de catastrophes sur les populations.
Une caravane a sillonné les artères de la capitale, permettant à la population de se saisir de la portée de cette célébration.
Yankolina M. TINGAENA
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