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Journée de la femme africaine : La ministre Apedoh-Anakoma appelle à relever les défis liés à l’entreprenariat des femmes

Ceci vient confirmer... que les femmes demeurent en première ligne de l'activité commerciale.
Journée de la femme africaine : La ministre Apedoh-Anakoma appelle à relever les défis liés à l’entreprenariat des femmes

A la veille de la commémoration de la journée de la femme africaine, qui a lieu chaque 31 juillet, la ministre en charge de la Protection de la femme, Mme Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, a adressé un message, vendredi 27 Juillet 2023, pour situer l’opinion sur le contexte dans lequel cette manifestation se déroule. Elle a centré ses propos sur la nécessité de créer l’opportunité d’évaluer les progrès réalisés dans le secteur de l’égalité des sexes. A son avis, pour consolider les acquis en matière d’égalité, « il est important de travailler à relever un certain nombre de défis…en matière d’entreprenariat et d’autonomisation économique des femmes ».

Le 31 juillet a été consacrée la journée de la femme africaine. Remontant au premier congrès de l’organisation Panafricaine des Femmes (OPF), tenu à Dakar le 31 juillet 1974, elle est l’occasion de donner aux femmes d’Afrique un espace d’échanges avec leurs gouvernements sur les grandes pesanteurs qui entravent leur bien-être et le développement du continent. Depuis lors, cette activité est rentrée dans les mœurs et pour cette année, le thème continental est « Le savoir-faire au service de la paix, en vue d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange échange continental africaine ».

Vendredi, au cours d’un message de circonstance, la ministre de l’Action sociale, de la Protection de la Femme et de l’Alphabétisation, Adjovi Lonlonyo Apedoh-Anakoma, a indiqué qu’il s’agit, à travers ce thème, d’interpeller les Etats à renforcer la zone de libre-échange continental, pour stimuler l’intégration économique régional, le développement, la paix et la sécurité, dans le but d’améliorer le « développement social, tout en renforçant l’autonomie des femmes et des jeunes ». Car s’inscrivant dans les objectifs de l’agenda 2063 de l’Union Africaine et de l’ODD 16 qui prônent l’avènement de sociétés pacifiques aux fins d’un développement durable et inclusif. C’est pour cette raison que l’OPF appelle « à soutenir et encourager la participation des femmes, afin de bénéficier de leurs idées novatrices, de leur expertise et expérience, pour promouvoir la paix, la prospérité et l’intégration économique en Afrique »

Evaluer les efforts consentis en matière de promotion des droits des femmes

Au Togo, toutes les énergies se mobilisent, conformément à la feuille de route du gouvernement, pour ouvrir des cadres de discussion autour des initiatives de paix et de cohésion sociale, à travers l’ensemble du pays. La célébration, souligne la ministre, « offre également une nouvelle occasion à chacune et chacun de nous d’évaluer les efforts consentis en matière de promotion des droits des femme, dans tous les secteurs d’activités et de définir de nouvelles perspectives pour améliorer les conditions de vie de la femme ». Malgré les efforts faits, Mme Apedoh-Anakoma pense qu’il en faut davantage. Quand on sait que les commerçantes transfrontalières éprouvent encore d’énormes difficultés pour exercer librement leurs activités professionnelles. Difficultés liées aux vols et violences tant bien verbales que physiques, le long des corridors. Ce qui justifie l’engagement du Togo à soutenir la mise en œuvre et l’entrée en vigueur de la ZLECAf pour donner la chance aux femmes et aux jeunes d’exercer dans le commerce continental.

Selon la ministre, cette ambition est à l’avant-garde de la mise en œuvre, depuis 2019, du programme de renforcement des capacités des femmes commerçantes. Pour consolider et porter à grande échelle les acquis visant à améliorer le climat des affaires et la part des marchés publics réservée aux femmes et jeunes, « il est important de travailler à relever un certain nombre de défis qui subsistent encore, notamment en matière d’entreprenariat et d’autonomisation économique des femmes, d’accès à l’information et aux technologies adaptées », a lancé la ministre. En ce sens, elle compte mener des actions de sensibilisation au profit des groupements et coopératives de petite taille, en vue de les éclairer sur les opportunités qu’offre la ZLECAf. Elle n’a pas de manqué de dire sa gratitude au chef de l’Etat, pour son pragmatisme dans la satisfaction des besoins légitimes des concitoyens.

Zeus POUH-PEKA

 

 

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